[Note
du traducteur : Les faits historiques étonnants relatés ici par Mark Weber
font se demander s’il n’est pas judicieux d’élire en 2016 des « hommes »
réellement attachés à la grandeur de leurs peuples et leurs bien-êtres, plutôt
que des bricoleurs soi-disant démocratique, corrompus aux principes mortels de
la mondialisation.
Source
: Original : www.ihr.org/other/economyhitler2011.html
Institute
for Historical Review, Mark Weber
Lors
de la Grande Dépression, pour s’occuper du chômage de masse et de la paralysie
économique, les gouvernements zunien et allemand lancèrent des programmes
novateurs et ambitieux. Bien que les mesures du « New Deal » du
président Franklin Roosevelt aidèrent marginalement, les actions bien plus
ciblées et globales du Troisième Reich se révélèrent remarquablement efficaces.
En trois ans, le chômage fut résorbé et l’économie allemande florissante. Et,
bien que le dossier du traitement de la dépression par Roosevelt soit assez
bien connu, l’histoire remarquable de la manière dont Hitler aborda la crise
n’est pas suffisamment comprise ni appréciée.
Adolf Hitler devint chancelier d’Allemagne le 30 janvier
1933. Quelques semaines plus tard, le 4 mars, Franklin Roosevelt prit ses
fonctions de président de Zunie. Chacun resta patron de son pays pendant les
douze années suivantes – jusqu’à avril 1945, peu avant la fin de la Seconde
Guerre mondiale en Europe. Au début de 1933, la production industrielle des deux
pays était tombée à environ la moitié de ce qu’elle était en 1929. Les deux
dirigeants lancèrent rapidement de nouvelles initiatives ambitieuses pour
s’attaquer à la terrible crise économique, surtout au fléau du chômage de
masse. Et, bien qu’il existe quelques similitudes frappantes entre les
politiques des deux gouvernements, les résultats furent très différents.
John Kenneth Galbraith, l’un des économistes zuniens les plus
influents et les plus lus du XXème siècle, fut conseiller de plusieurs
présidents, et servit quelques temps comme ambassadeur zunien en Inde. Auteur
de plusieurs dizaines de livres, il enseigna l’économie à l’université de
Harvard pendant des années. En ce qui concerne l’affaire allemande, Galbraith
écrivit : « …L’élimination du chômage en Allemagne durant la Grande
Dépression, sans inflation – et avec la dépendance initiale envers les
activités civiles essentielles – fut un signe de réussite. On n’en a rarement
fait l’éloge et on n’en a guère parlé. L’idée qu’Hitler ne pouvait faire aucun
bien s’étend plus plausiblement à son économie qu’à tout le reste. »
« La politique économique du régime hitlérien, »
continue Galbraith, impliqua « des emprunts à grande échelle pour les
dépenses publiques et, surtout au début, pour les travaux publics : voies
ferrées, canaux et réseau autoroutier. Il en résulta une action bien plus
efficace contre le chômage que dans tout autre pays industriel. » (1)
« Fin 1935, » écrit-il aussi, « le chômage touchait à sa fin en
Allemagne. En 1936, les hauts revenus relevèrent les prix ou rendirent possible
de le faire… À la fin des années 30, le plein emploi avec des prix stables
furent instauré en Allemagne. Ce fut un exploit absolument unique dans le monde
industriel. » (2) « Hitler prévit également la politique économique
moderne, » note l’économiste, « en reconnaissant qu’une méthode rapide
en faveur du plein emploi n’était possible qu’associée au contrôle des salaires
et des prix. Qu’une nation opprimée par les craintes économiques réagirait à
Hitler comme les Zuniens le firent avec Roosevelt, n’est guère
surprenant. » (3)
Les autres pays, écrit Galbraith, ne parvinrent pas à
comprendre l’expérience allemande ni à s’en inspirer : « L’exemple
allemand fut instructif, mais guère convaincant. Les conservateurs britanniques
et zuniens observaient les hérésies financières nazies – les emprunts et les
dépenses – et prédisaient invariablement l’échec… Et les libéraux zuniens et
les socialistes britanniques observaient la répression, la destruction des
syndicats, les chemises brunes, les chemises noires, les camps de
concentration, et s’exclamaient avec éloquence, et ne tenaient aucun compte de
l’économie. Rien de bon [pensaient-ils], pas même le plein emploi, ne pourrait
venir d’Hitler. » (4)
Deux jours après son entrée en fonction comme chancelier,
Hitler fit une allocution radiodiffusée à la nation. Bien que lui et les autres
dirigeants de son mouvement eussent clairement exprimé leur intention de
réorganiser la vie sociale, politique, culturelle et éducative du pays, en
accord avec les principes nationaux-socialistes, tout le monde savait qu’avec
environ six millions de chômeurs et la paralysie de l’économie nationale, la
grande la priorité du moment était de restaurer l’activité économique en
s’attaquant surtout au chômage et en fournissant du travail productif.
« La misère de notre peuple est horrible à
voir ! » déclara Hitler dans ce discours inaugural. (5) « Avec
des millions d’ouvriers de l’industrie au chômage et affamés, toute la classe
moyenne et les artisans s’appauvrissent. Si cet effondrement ruine finalement
aussi les agriculteurs allemands, nous ferons face à une catastrophe aux
dimensions incalculables. Car ce ne serait pas seulement l’écroulement d’une
nation, mais d’un héritage de deux mille ans de quelques-unes des plus grandes
réalisations de la culture et de la civilisation humaine… »
Le nouveau gouvernement, déclara Hitler, « accomplirait la
grande tâche de réorganiser l’économie du pays grâce à deux grands plans
quadriennaux. L’agriculteur allemand doit être secouru afin de subvenir à
l’approvisionnement alimentaire national et, en conséquence, [il est le]
fondement vital de la nation. Le travailleur allemand sera sauvé de la ruine
par une attaque concertée et globale contre le chômage. »
« En quatre ans, » promit-il, « le chômage
doit être radicalement maté… Les partis marxistes et leurs alliés ont eu 14 ans
pour montrer ce dont ils sont capables. Le résultat est un monceau de ruines. À
présent, peuple d’Allemagne, donne-nous quatre ans et porte ensuite un jugement
sur nous ! »
Rejetant les idées floues et peu réalistes de certains militants
radicaux de son parti, Hitler se tourna vers des hommes aux capacités et
compétences éprouvées. Plus particulièrement, il obtint l’aide de Hjalmar
Schacht, un éminent banquier et financier avec un palmarès impressionnant à la
fois dans les affaires privées et les services publics. Bien que Schacht ne fut
aucunement national-socialiste, Hitler le nomma président de la banque centrale
allemande, la Reichsbank, puis ministre de l’Économie.
Après la prise du pouvoir, écrit le professeur John
Garraty, un éminent historien zunien, Hitler et son nouveau gouvernement
« lancèrent immédiatement une attaque tous azimuts contre le chômage… Ils
stimulèrent le secteur privé grâce à des subventions et des dégrèvements
fiscaux, encouragèrent les dépenses de consommation par des moyens comme les
prêts de mariage, et plongèrent dans l’énorme programme de travaux publics qui
produisit le réseau autoroutier, et des travaux immobiliers, ferroviaires et de
navigation. » (6)
Les nouveaux dirigeants du régime réussirent aussi à convaincre
les Allemands auparavant sceptiques, voire hostiles, de leur sincérité,
détermination et capacité. Cette confiance et assurance nourries encouragèrent
ensuite des hommes d’affaires à embaucher et à investir, et les consommateurs à
dépenser, avec un œil tourné vers l’avenir.
Comme le promit Hitler, avec son gouvernement
national-socialiste, ils supprimèrent le chômage en quatre ans. De six millions
de chômeurs en début 1933, quand il prit le pouvoir, le nombre fut réduit à un
million en 1936. (7) Le taux de chômage fut réduit si rapidement qu’il y eut
pénurie de main-d’œuvre nationale de 1937 à 1938. (8)
Pour la grande masse des Allemands, les salaires et les
conditions de travail s’améliorèrent continuellement. De 1932 à 1938 le montant
brut des gains hebdomadaires réels augmentèrent de 21 pour cent. Après prise en
compte de l’impôt, des déductions d’assurance et des ajustements au coût de la
vie, l’augmentation réelle des gains hebdomadaires pendant cette période était
de 14 pour cent. Dans le même temps, les loyers restèrent stables, et il y eut
une baisse relative des coûts de chauffage et de lumière. Les prix diminuèrent
effectivement pour certains biens de consommation comme les appareils
électriques, les horloges et les montres, ainsi que pour certains aliments.
Même après le déclenchement de la guerre, le revenu des travailleurs continua à
s’élever. En 1943, le salaire horaire moyen des travailleurs allemands avait
augmenté de 25 pour cent, et les gains hebdomadaires de 41 pour cent. (9)
Le
National-Socialisme : La vrai application du socialisme.
Pour la plupart des Allemands, la journée de travail
« normale » était de huit heures, et les heures supplémentaires
étaient rémunérées généreusement. (10) En plus des hauts salaires, les
conditions de travail étaient nettement améliorées par des avantages inclus,
comme de meilleures conditions sanitaires et de sécurité, des cantines avec
repas chauds subventionnés, des terrains de sport, des parcs, des
représentations théâtrales et des concerts subventionnés, des expositions, du
sport et des groupes de randonnée, de la danse, des cours d’éducation pour
adultes et du tourisme subventionné. (11) Le réseau déjà considérable de
programmes de protection sociale, incluant l’assurance vieillesse et un
programme de santé national, fut étendu.
D’après ce qu’il déclara lors d’une interview avec un
journaliste zunien en début 1934, Hitler voulait que les Allemands aient
« le plus haut niveau de vie possible. » « À mon avis, les
Zuniens ont raison de ne pas vouloir que tout le monde soit pareil, mais
défendent plutôt le principe pyramidal. Toutefois, chaque personne doit avoir
la possibilité de gravir les échelons. » (12) Conformément à cette façon
de voir les choses, le gouvernement hitlérien promut la mobilité sociale, avec
de grandes possibilités de promotion et d’avancement. Tel que le note le
professeur Garraty : « Il est incontestable que les Nazis
encouragèrent le socialisme de la classe ouvrière et la mobilité
économique. » Afin d’encourager l’acquisition de nouvelles compétences, le
gouvernement élargit considérablement les programmes de formation
professionnelle, et offrit de généreuses primes pour favoriser l’avancement des
travailleurs compétents. (13)
À la fois l’idéologie national-socialiste et les idées
fondamentales d’Hitler, écrit l’historien John Garraty, « incitèrent le
régime à privilégier l’Allemand ordinaire davantage qu’un groupe d’élite. Les
travailleurs avaient… une place d’honneur dans le système. » En accord
avec cela, le régime fournissait aux travailleurs des avantages sociaux
incluant des logements subventionnés, des excursions à faible coût, des
programmes sportifs, et les plus agréables aménagements d’usines. (14)
Dans sa biographie détaillée et critique d’Hitler, l’historien
Joachim Fest a reconnu : « Le régime insista pour qu’il n’y ait
aucune autorité de classe sociale au-dessus des autres, et, en accordant à
chacun la possibilité de s’élever, il donna en fait la démonstration pratique
du fonctionnement de la neutralité de classe… Ces mesures brisèrent vraiment
les vieilles structures sociales pétrifiées. Elles améliorèrent concrètement la
condition matérielle d’une grande partie de la population. » (15)
Quelques chiffres donnent une idée de la façon dont la qualité
de vie s’améliora. Entre 1932, la dernière année de l’ère pré-hitlérienne, et
1938, la dernière année complète avant le déclenchement de la guerre, la
consommation alimentaire augmenta d’un sixième, tandis que le chiffre
d’affaires des vêtements et textiles augmenta de plus d’un quart, et les
meubles et biens des ménagers de 50 pour cent. (16) Dans les années pacifiques
du Troisième Reich, la consommation de vin augmenta de 50 pour cent, et celle
de champagne quintupla. (17) Entre 1932 et 1938, le volume du tourisme fit plus
que doubler, tandis que le nombre de propriétaires d’automobiles tripla durant
les années 30. (18) La production de véhicules automobiles allemands, qui
comprenait des voitures fabriquées par les usines Ford et General Motors (Opel)
de propriété zunienne, doubla en cinq années, de 1932 à 1937, tandis que les
exportations d’automobiles allemandes furent multipliées par huit. Entre 1933
et 1937, le trafic de passagers aériens fit plus que tripler en Allemagne. (19)
Les
affaires allemandes renaquirent et prospérèrent. Pendant les quatre premières
années de l’ère nationale-socialiste, les bénéfices nets des grandes
entreprises quadruplèrent, et le revenu managérial et entrepreneurial
augmentèrent de près de 50 pour cent. « Les choses allaient encore
s’améliorer, » écrit l’historien juif, Richard Grunberger, dans son étude
détaillée, The Twelve-Year Reich [Le
Reich de douze ans]. « En trois ans, entre 1939 et 1942, l’industrie
allemande s’agrandit d’autant qu’elle l’avait fait au cours des cinquante
années précédentes. » (20)
Bien que les entreprises allemandes prospérassent, les profits
étaient maîtrisés et maintenus par la loi dans des limites modérées. (21) À
partir de 1934, les dividendes de l’actionnariat des entreprises allemandes
étaient limités à six pour cent par an. Les bénéfices non distribués étaient
investis en obligations du gouvernement du Reich, qui avait un taux d’intérêt
annuel de six pour cent, puis, après 1935, de quatre et demi pour cent. Cette
politique eut l’effet prévisible d’encourager le réinvestissement corporatif et
l’autofinancement, et de réduire ainsi l’emprunt auprès des banques et, plus
généralement, de diminuer l’influence du capital dans le commerce. (22)
Le taux d’imposition des entreprises fut régulièrement relevé,
de 20 pour cent en 1934 à 25 pour cent en 1936, et 40 pour cent en 1939-40. Les
administrations des compagnies allemandes pouvaient accorder des primes aux
gestionnaires, mais seulement si elles étaient directement proportionnelles aux
bénéfices, et elles avaient aussi le droit de verser des primes correspondantes
ou des « contributions sociales volontaires » aux employés. (23)
Entre 1934 et 1938, le revenu brut imposable des hommes
d’affaires allemands augmenta de 148 pour cent, tandis que volume global
d’imposition augmenta de 232 pour cent. Le nombre de contribuables dans la
tranche d’imposition des plus hauts revenus – ceux qui gagnaient plus de
100.000 marks par an – augmenta au cours de cette période de 445 pour cent. (En
revanche, le nombre de contribuables dans la tranche des revenus inférieurs –
ceux qui gagnaient moins de 1500 marks par an – n’augmenta que de cinq pour
cent.) (24)
Dans l’Allemagne nationale-socialiste, la fiscalité était
nettement progressive, les plus hauts revenus payant proportionnellement plus
que les revenus inférieurs. Entre 1934 et 1938, le taux moyen des impôts sur
les revenus de plus de 100.000 marks augmenta de 37,4 pour cent à 38,2 pour
cent. En 1938, les Allemands dans les tranches d’imposition les plus basses
représentaient 49 pour cent de la population et 14 pour cent du revenu
national, mais payaient seulement 4,7 pour cent de charge fiscale. Ceux dans la
plus haute catégorie de revenu, qui représentaient à peine un pour cent de la
population, mais avaient 21 pour cent des revenus, payaient 45 pour cent de
charge fiscale. (25)
Quand Hitler arriva au pouvoir, les Juifs représentaient environ
un pour cent de la population allemande totale. Pendant que le nouveau
gouvernement s’activait rapidement pour les retirer de la vie politique et
culturelle du pays, les Juifs furent autorisés à exercer dans la vie
économique, du moins pendant plusieurs années. En fait, de nombreux Juifs
bénéficièrent de la part du régime de mesures de récupération et de
rétablissement économique général. En juin 1933, par exemple, Hitler approuva
un investissement gouvernemental de grande envergure, 14,5 millions de marks,
dans une compagnie appartenant à des Juifs, la chaîne de grands magasins Hertie
à Berlin. Ce « renflouement » fut fait pour empêcher la ruine des
fournisseurs, des financiers, et, surtout, des 14.000 employés de la grande
compagnie. (26)
Le professeur Gordon Craig, qui enseigna l’histoire à
l’université de Stanford pendant des années, fait remarquer : « Dans
l’habillement et les commerces de détail, les entreprises juives continuèrent à
fructifier jusqu’à 1938, et à Berlin et Hambourg, en particulier, les
établissements réputés et au goût connu continuèrent à attirer leurs anciens
clients malgré leur appartenance juive. Dans le monde de la finance, aucune
restriction ne fut infligée sur la marche des firmes juives à la Bourse de
Berlin et, jusqu’à 1937, les établissements bancaires de Mendelssohn,
Bleichröder, Arnhold, Dreyfuss, Straus, Warburg, Aufhauser, et Behrens, étaient
encore en activité. » (27) Cinq ans après l’arrivée au pouvoir d’Hitler,
le rôle des Juifs dans l’activité des entreprises était toujours important, et
les juifs détenaient encore un patrimoine immobilier considérable, surtout à
Berlin. Toutefois, cette situation changea considérablement en 1938, et fin
1939 les Juifs avaient été en grande partie retirés de la vie économique
allemande.
Le taux de
criminalité chuta en Allemagne pendant la période hitlérienne, avec des baisses
significatives dans les taux de meurtre, vol qualifié, vol, détournement de
fonds et larcin. (28) L’amélioration de la santé et de la façon de voir les
choses des Allemands impressionnaient de nombreux étrangers. « La
mortalité infantile est considérablement réduite et est singulièrement
inférieure à celle de Grande-Bretagne, » écrivit Sir Arnold Wilson, un
député britannique qui s’était rendu sept fois en Allemagne après l’arrivée au
pouvoir d’Hitler. « La tuberculose et les autres maladies diminuent
sensiblement. Les cours criminelles n’ont jamais eu si peu à faire et les
prisons n’ont jamais eu si peu d’occupants. C’est un plaisir d’observer les capacités
physiques de la jeunesse allemande. Même les gens les plus pauvres sont mieux
vêtus qu’avant, et les visages joyeux témoignent de l’amélioration psychique
qui œuvre en eux. »(29)
L’amélioration du bien-être psycho-émotionnel des Allemands
durant cette période, a aussi été notée par l’historien social Richard
Grunberger. « Il ne fait aucun doute, » écrit-il, « que la prise
de pouvoir [nationale-socialiste] engendra une amélioration généralisée de la
stabilité émotive ; ce ne fut pas seulement dû à la reprise économique,
mais au sens aigu de l’identification avec l’objectif national de nombreux
Allemands. » (30)
L’Autriche connut un essor spectaculaire après son raccordement
au Reich allemand en mars 1938. Immédiatement après l’union, les responsables
agirent rapidement pour soulager la détresse sociale et revitaliser l’économie
moribonde. L’investissement, la production industrielle, la construction de
logements, les dépenses de consommation, le tourisme et le niveau de vie
augmentèrent rapidement. Rien qu’entre juin et décembre 1938, le revenu
hebdomadaire des ouvriers de l’industrie autrichienne augmenta de neuf pour
cent. La réussite du régime national-socialiste dans la suppression du chômage
fut si rapide que l’historien zunien Evan Burr Bukey s’avança jusqu’à la
qualifier de « l’une des plus remarquables réussites économiques de
l’histoire moderne. » Le taux de chômage en Autriche passa de 21,7 pour
cent en 1937 à 3,2 pour cent en 1939. Le PNB autrichien s’éleva de 12,8 pour
cent en 1938, et d’un étonnant 13,3 pour cent en 1939. (31)
La natalité
fortement influencée par l’optimisme du Peuple et la confiance dans son chef.
La forte augmentation du taux de natalité exprimait le degré de
la confiance nationale. Un an après l’arrivée d’Hitler au pouvoir, le taux de
natalité allemand bondit de 22 pour cent, en passant à son sommet en 1938. Il
resta élevé même en 1944 – dernière année complète de la Seconde Guerre
mondiale. (32) De l’avis de l’historien John Lukacs, ce bond du taux de
natalité exprimait « l’optimisme et la confiance » des Allemands
pendant les années hitlériennes. « Pour deux enfants naissant en Allemagne
en 1932, trois naissaient quatre ans plus tard, » remarque-t-il. « En
1938 et 1939, le taux de mariage le plus élevé de toute l’Europe fut enregistré
en Allemagne. Il supplantait même celui des peuples prolifiques d’Europe
orientale. La hausse phénoménale de la natalité allemande dans les années
trente fut encore plus marquée que la hausse du taux de mariage. » (33)
Gordon A. Craig, un talentueux historien zunien originaire d’Écosse,
note : « L’Allemagne nationale-socialiste, fut seule parmi les pays
peuplés par des Blancs à réussir à accroître la fécondité, » avec une
forte hausse de la natalité après l’arrivée d’Hitler au pouvoir, et sa montée
régulière dans les années qui suivirent. (34)
75 ans après
: Le National-Socialisme toujours pertinent
Début 1937, lors d’une longue allocution au Reichstag, Hitler
rappela les promesses qu’il avait faites lors de la prise de pouvoir de son
gouvernement. Il expliqua aussi les principes fondant sa politique, et revint
sur ce qui avait été accompli en quatre ans. (35) « …Ceux qui parlent de
« démocraties » et de « dictatures », » dit-il,
« ne comprennent tout simplement pas que la révolution a été menée à bonne
fin dans ce pays, dont les réussites peuvent être considérées comme
démocratiques au sens le plus élevé du terme, si démocratie a un sens réel… La
révolution nationale-socialiste n’a point aspiré à transformer une classe
privilégiée en classe qui n’aurait aucun droit dans l’avenir. Son but a été de
donner des droits égalitaires à ceux qui n’en avaient pas… Notre objectif a été
de donner au peuple allemand tout entier la possibilité d’être actif, non
seulement dans le secteur économique, mais aussi dans le domaine politique, et
d’assurer cela grâce à une organisation impliquant la masse de la population…
Dans les quatre dernières années, nous avons accru la production allemande dans
tous les domaines à un degré extraordinaire. Et cette amélioration de la
production a bénéficié à tous les Allemands. »
Deux ans plus tard, lors d’une autre allocution, Hitler parla brièvement de la
réussite économique de son régime : (36) « J’ai vaincu le chaos en
Allemagne, rétabli l’ordre, considérablement relevé la production dans tous les
domaines économiques de notre nation ; grâce à des efforts acharnés,
produit des substituts aux nombreux matériaux dont nous manquions, encouragé
les nouvelles inventions, développé le trafic, fait construire de grandes
routes et creuser des canaux, fait sortir de terre de gigantesques usines, tout
en m’efforçant de promouvoir l’éducation et la culture de notre peuple pour
développer notre communauté sociale. Une fois encore, je suis parvenu à trouver
un travail utile à la totalité des sept millions de chômeurs, ce qui nous a à
tous tant touché le cœur, en gardant le paysan allemand sur sa terre, malgré
toutes les difficultés, et en gardant la terre elle-même pour lui, en
restaurant la prospérité du commerce allemand, et en favorisant la circulation
au maximum. »
Dans un article très discuté, publié dans American Historical Review, l’historien zunien John
Garraty a comparé les solutions zuniennes et allemandes pour la Grande
Dépression. Il a écrit : (37) « Les deux mouvements [en Zunie et en
Allemagne] ont malgré tout réagi à la Grande Dépression d’une manière similaire,
distincte de celle des autres pays industriels. Des deux, les Nazis ont mieux
réussi à guérir les maux économiques des années 30. Ils ont réduit le chômage
et stimulé la production industrielle plus vite que les Zunien l’ont fait et,
compte tenu de leurs ressources, pris en main leurs problèmes monétaires et
commerciaux avec plus de succès, certainement d’une manière plus imaginative.
Cela s’explique en partie parce que les Nazis usait à grande échelle le
financement par la planche à billets, et en partie parce que leur système
totalitaire se prêtait mieux à la mobilisation de la société, tant par la force
que par la persuasion. En 1936, la dépression pour l’essentiel terminée en
Allemagne, était loin de l’être en Zunie. »
En fait, le taux de
chômage en Zunie resta élevé jusqu’à ce que s’installe la stimulation de la
production de guerre à grande échelle. Même à la fin mars 1940, le chômage en
Zunie touchait encore près de 15 pour cent de la population active. Ce fut la
production de guerre, et non pas les programmes du « New Deal » de
Roosevelt, qui ramenèrent finalement le plein emploi. (38)
Le professeur William
Leuchtenberg, un éminent historien zunien, connu pour ses livres sur la vie et
la carrière de Franklin Roosevelt, résume le bilan mitigé du président dans une
étude très réputée. Il conclut : « Le New Deal laissa de nombreux
problèmes non résolus et en créa même d’autres difficiles à comprendre. Il ne
démontra jamais sa capacité à atteindre la prospérité en temps de paix. À une
époque aussi tardive que 1941, les chômeurs étaient encore six millions, et ce
n’est pas avant l’année de guerre de 1943 que l’armée de chômeurs disparut
enfin. » (39)
Une fois, Hitler lui-même fit une comparaison frappante entre
les systèmes socio-politico-économiques de Zunie, d’Union soviétique et
d’Allemagne. Fin 1943, lors d’une allocution, il déclara : (43)
« Nous avons maintenant
appris à connaître deux extrêmes [sociaux-politiques]. L’un, les États
capitalistes, utilise le mensonge, la tromperie et la fourberie pour refuser à
son peuple les droits vitaux les plus élémentaires, et se soucie uniquement de
ses propres intérêts financiers, pour lesquels il est prêt à sacrifier des
millions de gens. D’autre part, nous avons vu [en Union soviétique] les
extrémistes communistes : un État qui a plongé dans une misère indicible
des millions et des millions de gens, et qui, suivant sa doctrine, sacrifie le
bonheur des autres. Sachant cela, à mon avis, il n’y a pour nous tous qu’une
seule obligation, à savoir, s’appliquer plus que jamais dans notre idéal
national et socialiste… Dans cet État [allemand] le principe prévalent n’est
pas la prétendue égalité, comme en Russie soviétique, mais plutôt la
justice. »
David Lloyd George – qui fut premier ministre de Grande-Bretagne
durant la Première Guerre mondiale – fit un grand voyage en Allemagne à la fin
de 1936. Dans un article publié par la suite dans un grand journal de Londres,
l’homme d’État britannique raconta ce qu’il avait vu et vécu. (43)
« Quoi qu’on puisse
penser de ses [d’Hitler] méthodes, » écrit M. Lloyd George, « et ce
ne sont certes pas celles d’un pays parlementaire, il ne fait aucun doute qu’il
a accompli une transformation merveilleuse dans l’esprit des gens, dans leur
attitude envers l’autre, et dans leurs perspectives économiques et sociales.
À Nuremberg, il a affirmé qu’en quatre ans son mouvement avait
fait une nouvelle Allemagne. Ce n’est plus l’Allemagne de la première décennie
qui a suivi la guerre – brisée, abattue et accablée par un sentiment
d’appréhension et d’impuissance. Elle est désormais pleine d’espoir et de
confiance, et d’un sentiment de détermination à mener sa propre vie ravivée,
sans aucune ingérence d’influence extérieure à ses propres frontières.
Il y a pour
la première fois depuis la guerre un sentiment général de sécurité. Les gens
sont plus joyeux. Il y a un plus grand sentiment de gaieté
spirituelle généralisé dans tout le pays. C’est une Allemagne plus heureuse. Je
l’ai constaté partout, et les Anglais que j’ai rencontré dans mon voyage et qui
connaissaient bien l’Allemagne, étaient très impressionnés par le
changement. »
« Ce grand peuple, » avertit en continuant l’homme
d’État aguerri, « travaillera mieux, se sacrifiera davantage et, si
nécessaire, se battra avec une plus grande détermination si Hitler le lui
demande. Ceux qui ne comprennent pas ce fait capital sont incapables de juger
les possibilités actuelles de l’Allemagne moderne. »
Bien que les préjugés et l’ignorance aient entravé une
sensibilisation plus grande envers les mesures économiques d’Hitler et la
compréhension de leur impact, la réussite de sa solution économique a été
reconnue par des historiens, notamment par des universitaires qui sont en
général très critiques à l’égard de ce dirigeant allemand et des politiques de
son régime.
John Lukacs, un historien zunien d’origine hongroise dont les
livres ont suscité bien des commentaires et éloges, a écrit : « Au
cours des six années [de paix] de son leadership en Allemagne, les
réalisations, nationales plutôt qu’étrangères, d’Hitler furent extraordinaires…
Il apporta prospérité et confiance aux Allemands, la sorte de prospérité qui
découle de la confiance. Après 1933, les années 30 furent une époque ensoleillée
pour la plupart des Allemands, quelque chose qui resta en eux dans la mémoire
de toute une génération. » (44)
Sebastian
Haffner, un influent journaliste et historien allemand qui était aussi un
critique féroce du Troisième Reich et de son idéologie, a examiné la vie et
l’héritage d’Hitler dans un livre très discuté. Malgré la sévérité de sa
description du leader allemand dans The
Meaning of Hitler, cet auteur a tout de même écrit : (45)
« Parmi
les réalisations bénéfiques d’Hitler, celle qui éclipsa toutes les autres fut
le miracle économique. » Pendant que le reste du monde était toujours
embourbé dans la paralysie économique, Hitler fit « un îlot de prospérité
de l’Allemagne. » En trois ans, poursuit Haffner, « les besoins
criants et la masse de difficultés se transformèrent globalement en prospérité
modeste mais confortable. Presque aussi important : l’impuissance et le
désespoir firent place à la confiance et l’assurance. Encore plus miraculeux,
la transition de la dépression vers le boom économique fut réalisée sans
inflation, avec des salaires et des prix parfaitement stables… Il est difficile
d’imaginer exactement la reconnaissance stupéfaite avec laquelle les Allemands
réagirent à ce miracle qui, plus singulièrement, après 1933, fit basculer un
grand nombre de travailleurs allemands de social-démocrate et communiste à
hitlérien. L’admiration reconnaissante prédominait
radicalement dans l’humeur des masses allemandes pendant la période de 1936 à
1938… »
Joachim Fest, un autre éminent journaliste et historien
allemand, a passé en revue la vie d’Hitler dans une biographie renommée et
exhaustive. « Si Hitler avait succombé à un assassinat ou à un accident à
la fin de 1938, » écrit-il, « peu hésiteraient à le reconnaître comme
l’un des plus grands hommes d’État allemands, bienfaiteur de l’histoire
allemande. » (46) « Aucun observateur objectif de la scène allemande
ne pourrait nier les exploits considérables d’Hitler, » a noté l’historien
zunien John Toland. « Si Hitler était mort en 1937, au quatrième
anniversaire de son arrivée au pouvoir… il serait sans doute devenu l’une des
plus grandes figures historiques de l’Allemagne. Partout en Europe, il avait
des millions d’admirateurs. » (47)
Notes
1. John
KennethK Galbraith, Money (Boston:
1975), pp. 225-226. Ce livre existe en français sous le titre de L’argent chez
Gallimar.
2. JK
Galbraith, The Age of Uncertainty (1977),
p. 214.
3. JK
Galbraith dans The New York Times Book Review,
22 avril 1973. Cité dans Adolf
Hitlerde J. Toland (Doubleday & Co., 1976), p. 403 (note).
4. JK
Galbraith, The Age of Uncertainty (1977),
pp 213-214.
5.
Allocution radiodiffusée d’Hitler, « Aufruf
an das deutsche Volk, » 1er février 1933.
6. John A.
Garraty, The New Deal, National
Socialism, and the Great Depression, American Historical Review,
octobre 1973 (Vol. 78, N°4), pp 909-910.
7. Gordon
A. Craig, Germany 1866-1945 (New
York: Oxford, 1978), p. 620.
8. Richard
Grunberger, The Twelve-Year Reich: A Social
History of Nazi Germany, 1933-1945 (New York: Holt, Rinehart
and Winston, 1971), p. 186. D’abord publié en Grande-Bretagne sous le
titre, A Social History of the Third
Reich.
9. R.
Grunberger, The Twelve-Year Reich (1971),
p. 187 ; David Schoenbaum, Hitler’s
Social Revolution (Norton, 1980), p. 100.
10. David
Schoenbaum, Hitler’s Social Revolution (Norton,
1980), p. 101.
11. David
Schoenbaum, Hitler’s Social Revolution (Norton,
1980), pp 100, 102, 104 ; L’historien Gordon Craig écrit : « En
plus de ces avantages indéniables [qui consistaient en une meilleure qualité de
vie], les travailleurs allemands reçurent de l’État d’importantes prestations
complémentaires. Le parti mena avec succès une impressionnante campagne systématique
visant à améliorer les conditions de travail dans les installations
industrielles et commerciales, avec des entraînements périodiques conçus non
seulement pour renforcer les règlements sanitaire et sécuritaire, mais pour
aussi aider à atténuer de la monotonie du travail répétitif journalier, par
l’intermédiaire de moyens comme la musique, la culture de plantes et des prix
spéciaux pour des réalisations. » G. Craig, Germany 1866-1945 (Oxford,
1978), pp 621-622.
12.
Entretien avec Louis Lochner, correspondant d’Associated Press à Berlin. Cité par Michael
Burleigh dans le The
Third Reich: A New History (New York, 2000), p. 247.
13. G.
Craig, Germany 1866-1945 (Oxford,
1978), p. 623; John A. Garraty, « The
New Deal, National Socialism, and the Great Depression, » The American Historical Review,
Octobre 1973 (Vol. 78, N° 4), pp. 917, 918.
14. JA
Garraty, « The New Deal, National
Socialism, and the Great Depression, » The American Historical Review,
Octobre 1973, pp. 917, 918.
15. Joachim
Fest, Hitler (New
York: 1974), pp. 434-435.
16. R.
Grunberger, The Twelve-Year Reich (New
York, 1971 [édition cartonnée]), p. 203.
17. R.
Grunberger, The Twelve-Year Reich (1971),
pp. 30, 208.
18. R.
Grunberger, The Twelve-Year Reich (1971),
pp. 198, 235.
19. G. Frey
(Hg.), Deutschland wie es wirklich war (Munich,
1994), pp. 38. 44.
20. R.
Grunberger, The Twelve-Year Reich (1971),
p. 179.
21. D.
Schoenbaum, Hitler’s Social Revolution (1980),
pp. 118, 144.
22. D.
Schoenbaum, Hitler’s Social Revolution (1980),
pp. 144, 145 ; Franz Neumann,Behemoth:
The Structure and Practice of National Socialism 1933-1944 (New
York: Harper & Row, 1966 [livre de poche]), pp. 326-319 ; R.
Grunberger, The Twelve-Year Reich (1971),
p. 177
23. R.
Grunberger, The Twelve-Year Reich (1971),
p. 177 ; D. Schoenbaum, Hitler’s
Social Revolution (Norton,1980), p.125.
24. D.
Schoenbaum, Hitler’s Social Revolution (1980),
pp. 148, 149.
25. D.
Schoenbaum, Hitler’s Social Revolution (1980),
pp. 148, 149. (Par comparaison, note Schoenbaum, en 1966, dans la République
fédérale d’Allemagne, le taux d’imposition sur les revenus les plus élevés
était d’environ 44 pour cent.)
26. D.
Schoenbaum, Hitler’s Social Revolution (1980),
p. 134.
27. G.
Craig, Germany 1866-1945 (Oxford,
1978), p. 633.
28. R.
Grunberger, The Twelve-Year Reich (1971),
pp. 26, 121 ; G. Frey (Hg.), Deutschland
wie es wirklich war (Munich, 1994), pp. 50-51.
29. Cité
par J. Toland dans Adolf
Hitler (Doubleday & Co., 1976), p. 405. La citation est
tirée de Hitler Germany (Berlin,
1938), de Cesare Santoro.
30. R.
Grunberger, The Twelve-Year Reich (1971),
p. 223.
31. Evan
Burr Bukey, Hitler’s Austria (Chapel
Hill, 2000), pp. 72, 73, 74, 75, 81, 82, 124. (Bukey est professeur d’histoire
à l’université de l’Arkansas.)
32. R.
Grunberger, The Twelve-Year Reich (1971),
pp. 29, 234-235.
33. John
Lukacs, The Hitler of History (New
York: Alfred A. Knopf, 1997), pp. 97-98.
34. G.
Craig, Germany 1866-1945 (Oxford,
1978), pp. 629-630.
35. Allocution d’Hitler au Reichstag, le 30 janvier 1937.
36. Discours d’Hitler au Reichstag, le 28 avril 1939.
37. John A.
Garraty, « The New Deal, National
Socialism, and the Great Depression, » The American Historical Review,
Octobre 1973 (Vol. 78, N°4), p. 944. (Garraty enseignait l’histoire à
l’université d’État du Michigan et à l’université de Columbia, et a servi comme
président de Society of American Historians.)
38. John A.
Garraty, « The New Deal, National
Socialism, and the Great Depression, » The American Historical Review,
Octobre 1973 (Vol. 78, N°4), p. 917, incl. n. 23. Garraty écrit :
« Certes, le plein emploi n’a jamais été abordé en Zunie jusqu’à ce que
l’économie se déplace vers la production de guerre tous azimuts… Le chômage
zunien n’est jamais nettement tombé sous les huit millions pendant le New Deal.
En 1939, environ 9,4 millions de gens étaient au chômage, et au moment du
recensement de 1940 (en mars), le chômage s’élevait à 7,8 millions, soit près
de quinze pour cent de la population active. »
39. William
E. Leuchtenburg, Franklin
Roosevelt and the New Deal (New York: Harper & Row, 1963
[livre de poche]), pp. 346-347.
40.
De Das Reich, 26 mai
1940. Cité par John A. Garraty dans « The
New Deal, National Socialism, and the Great Depression, » The American Historical Review,
Octobre 1973, p. 934. La citation est tirée de Deutschland und die Vereinigten Staaten de
Hans-Juergen Schröder, (1970), pp. 118-119.
41. Dans
les années 30, lors d’une visite à Berlin, l’ancien président zunien Herbert
Hoover rencontra le ministre des Finances d’Hitler, le comte Lutz Schwerin von
Krosigk, qui lui expliqua longuement les politiques économiques de son
gouvernement. Tout en reconnaissant que ces mesures étaient bénéfiques pour
l’Allemagne, Hoover exprima l’avis qu’elles ne convenaient pas pour la Zunie.
Les salaires et la politique des prix dirigés par le gouvernement seraient,
selon lui, contraires à l’esprit de liberté individuelle zunien. Voir, de Lutz
Graf von Schwerin Krosigk, Es
geschah in Deutschland (Tübingen/Stuttgart, 1952), p. 167.
L’influent économiste britannique John Maynard Keynes écrivit en 1936 que ses
politiques « keynésiennes, » qui dans une certaine mesure étaient
adoptées par le gouvernement d’Hitler, « pouvaient être bien plus faciles
à adapter aux conditions d’un État totalitaire » qu’à un pays où
« les conditions de concurrence libre et un grand degré de
laissez-faire » prévalent. Cité dans le livre de James J. Martin, Revisionist Viewpoints (1977),
pp. 187-205. (Voir aussi, de R. Skidelsky, John Maynard Keynes: The Economist as Savior
1920-1937 (New York, 1994), P. 581). Ces dernières années, la
recherche a montré qu’une plus grande diversité ethnique réduit le niveau de
confiance sociale et la maniabilité des politiques d’aide sociale. Voir, de
Robert D. Putnam, « E
Pluribus Unum: Diversity and Community in the Twenty-first Century, » Scandinavian Political Studies,
juin 2007. Voir aussi, de Frank Salter, Welfare,
Ethnicity, and Altruism (Routledge, 2005)
42. Allocution d’Hitler au Reichstag, le 3 octobre 1941.
43. Daily Express (londonien), 17
novembre (ou septembre ?) 1936.
44. John
Lukacs, The Hitler of History (New
York: Alfred A. Knopf, 1997), pp. 95-96
45. S.
Haffner, The Meaning of Hitler (New
York: Macmillan, 1979), pp. 27-29. D’abord publié en 1978 sous le titre Anmerkungen zu Hitler. Voir aussi,
de M. Weber, « Sebastian Haffner’s 1942 Call
for Mass Murder, » The
Journal of Historical Review, automne 1983 (Vol. 4, N°3), pp.
380-382.
46. J.
Fest, Hitler: A Biography (Harcourt,
1974), p. 9. Cité par S. Haffner dans The
Meaning of Hitler (1979), p. 40.
47. J.
Toland, Adolf Hitler (Doubleday
& Co., 1976), pp. 407. 409.
Mark
Weber est historien, auteur et analyste des affaires actuelles. Il a obtenu sa
maîtrise d’histoire en 1977. Il a étudié l’histoire à l’université de
l’Illinois (à Chicago), à l’université de Munich, à l’université dÉtat de
Portland et à l’université de l’Indiana.
Original : www.ihr.org/other/economyhitler2011.html
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