Pour mieux comprendre le peuplement de l’Afrique du nord-ouest et l’amazighité (berbérité), il faut s’intéresser à ce qui s’est passé depuis le paléolithique supérieur (40 ou 35 000 à 10 000 ans). Tous les historiens chevronnés de ce monde sont d’accord que l’amazighité (berbérité) s’étend de la mer rouge à l’océan Atlantique et des côtes méditerranéennes sud au fleuve Niger (Nigris). L’Afrique du nord que les romains appelaient l'Afrique romaine occidentale par ce que l'Égypte n'en fait plus partie depuis la chute de la 23e dynastie pharaonique berbère, fondée par les Mâchaouachs une confédération de tribus qui descendent des peuples de la mer. Mâchaouach deviendra en grecque Mazice (Mazigh au singulier et Imazighen au pluriel). Les peuples de la mer, après avoir détruit l'empire des Hittites, s'installeront en Libye et dans l'actuel Liban (phéniciens) et Palestine (philistins) pour essayer d'attaquer l'Egypte pour la piller. Mais l'Egypte résistera et intégrera progressivement ces peuples dans l'armée égyptienne jusqu'à la prise du pouvoir par les Mâchaouach (amazighs). Cet autre chercheur donne sa version sur ces peuples de la mer, en se basant sur les sources égyptiennes de l'époque : https://www.youtube.com/embed/xfS0Naryk8Y?si=sZNftekEABid3S2a D'autres peuples sont arrivés en Afrique du Nord-ouest, des péninsules italienne et ibérique, suite à ces invasions indo-européennes. Durant ces invasions indo-européennes qui ont duré plus de 1 000 ans, un peuple pousse l'autre comme il a été le cas avec les migrations germaniques. Ces peuples étaient d'excellents navigateurs et ils ont peuplé toutes les côtes méditerranéennes et atlantiques nord-ouest-africaines, ainsi que les plaines et les hauts plateaux environnants, tout en assimilant les paléoberbères sur place. Et c'est ce que les historiens appellent les néoberbères. Hétérogénéité de la continuité des populations paléolithiques et expansion néolithique en Afrique du Nord: https://www.cell.com/current-biology/fulltext/S0960-9822%2819%2931241-2 L'ADNmt (maternelle) des nord-ouest-arfricains est eurasien à plus de 90 %, dont plus de 50% de lignées H qui proviennent de l'Ibérie où elles sont datées 2 siècles avant d'arriver en Afrique du Nord. Cela suggère aussi que l'haplogroupe masculin berbère E-m81 était dominant en Ibérie avant d'être remplacé en grande partie pendant l'âge de bronze par R1b suite à des invasions exclusivement masculines en provenance de l'Europe centrale. En ce que concerne l'ADN masculin Y, il faut évoquer aussi l'effet fondateur en génétique et l'allèle dominant et l'allèle récessif. Et cela ne concerne pas l'ADNmt. Les lignées peuvent atteindre une fréquence élevée en raison de la sélection biologique, de la sélection sociale et/ou de la dérive neutre. Dans l'arbre de l'ADN mitochondrial humain (ADNmt), l'haplogroupe L3 englobe non seulement en partie les lignées africaines, mais également toutes les anciennes lignées non africaines. Réf : https://academic.oup.com/mbe/article/29/3/915/1005941 La côte méditerranéenne est atteinte par un courant qui est arrivé par voie maritime du Proche-Orient, du Croissant fertile, au cours du VIIIe millénaire. L’homme cultive du blé. Il pratique l’élevage. Il fabrique des poteries. Traditionnellement, on voit progresser ce nouveau mode de vie par deux voies : une voie terrestre introduit le « Néolithique danubien », tandis qu’une voie maritime plus rapide aurait atteint au VIe millénaire la Méditerranée occidentale par l’Adriatique. Franchissant le détroit de Gibraltar, ce Néolithique, dénommé cardial, se serait développé sur une frange du littoral méditerranéen de l’Afrique du Nord sans dépasser Oran vers l’est. Sur le Néolithique cardial va se greffer le Néolithique méditerranéen. C’est ce qu’ont montré dès la fin du XIXe siècle les riches industries trouvées dans les grottes du massif du Murdjardjo qui domine Oran et plus récemment dans les sites de plein air retrouvés dans les dunes, en bord de mer. Pour certains, le Néolithique méditerranéen, ou ses influences, s’étendrait loin vers le sud puisqu’on le connaît aux alentours de Laghouat. Vers l’est, le long du littoral, avec une fréquence de moins en moins grande jusqu’à Bejaïa, de nombreux petits sites jalonnent le développement de la céramique méditerranéenne ou d’une céramique de même conception. Le Néolithique de tradition capsienne serait-il une expression tardive du Néolithique méditerranéen ? Est-il issu de contacts avec le Néolithique des régions méridionales ? On ignore tout de ses origines. Ses plus anciens témoins se placeraient vers - 4 500. C’est lui qui fut daté à La Table de Jaatcha en Tunisie, et qui, par sa date très basse, a conforté l’idée d’une néolithisation qui ne serait intervenue en Afrique du Nord qu’au IVe millénaire. L’un des sites les mieux connus, Khanguet Si Mohamed Tahar, se trouve dans l’Aurès. L’abondance d’épaisses pièces foliacées dans des sites de la région de Tébessa. Il s’agirait probablement d’un faciès néolithique et non paléolithique moyen, mais il est difficile de lui accorder un âge en l’absence de matériaux datables. Il serait récent pour E.G. Gobert ; à l’inverse, pour G. Camps. Gabriel CAMPS, ESPACES BERBÈRES: En fait l'Afrique du nord-ouest est peuplée de Méditerranéens, anthropologiquement identiques aux Italiens du Sud de la Péninsule, aux Espagnols, aux insulaires de la Méditerranée occidentale, aux Provençaux, aux Languedociens. Au Maroc, en Algérie, en Tunisie et en Libye, on reconnaît aussi facilement que dans les pays européens du sud, une variété dite atlanto-méditerranéenne, assez grande et robuste, et une variété ibéro-insulaire, plus gracile. Qu'ils se disent Arabes ou Berbères, les nord-ouest-africains appartiennent pour 80 % à ces deux variétés du type méditerranéen, le reste est constitué, comme en Europe, d'Alpins au crâne court et face large, de petite taille (environ 10 %) ou d'Arménoïdes à face allongée associée à un crâne court. En nombre infime s'ajoute à ce stock quelques individus conservant les caractères du type préhistorique Méchta-afalou et quelques métis issus d'éléments négroïdes plus au moins anciens (M-Cl. Chamla, 1974 et 1988). Une telle recherche révêle ainsi (fig. 1) l'étroite parenté entre tous les Algériens sédentaires du Tell, qu'ils soient dits Kabyles ou Arabes; bien mieux les Kabyles sont beaucoup plus proches des «Arabes» des plaines et des montagnes telliennes d'Algérie occidentale ou d'Algérie orientale que des Chaouïas berbères de l'Aurès et des Mzabites pourtant berbérophones comme eux. Il n'y a pas, pas plus dans le Tell que dans le Sahara, des Arabes et des Berbères, mais des Berbères berbérophones et des Berbères arabophones et arabisés; il y eut aussi des Berbères judaïsés, dont il ne subsiste plus que de minuscules communautés, particulièrement au Maroc. LIRE LA SUITE
La culture et la civilisation des nord-ouest-africains sont ancrées dans les civilisations de la méditerranée occidentale depuis des milliers d'années avec la révolution néolithique puis la civilisation punique, romaine et pendant les dynasties musulmanes amazighes (berbères) qui prospéraient économiquement avec des échanges commerciaux avec les chrétiens d'Europe du sud. Malheureusement, les invasions barbares ottomanes ont mis fin à cette prospérité économique et ce pacifisme entre chrétiens et musulmans. Aujourd'hui, tout nord-ouest-africain doit savoir et comprendre que notre souffrance a commencé avec les invasions barbares ottomanes qui ont ravagé tout le pourtour méditerranéen qui prospérait du commerce entre les deux rives de la mer méditerranéenne. Nous n'avons rien contre les peuples d'Asie mineur (l'actuelle Turquie) qui sont à 80 % des Caucasiens (europoïds) comme nous. Et ils sont victimes du fanatisme des turco-mongols qui ne sont que 20 % de la population, en Asie mineur qui est le vrai nom de cette région et pas la Turquie. Et nous ne sommes pas encore sortis de l'auberge avec le fanatisme arabo-islamiste que les Ottomans ont implanté chez nous depuis 400 ans. Alors que l'Afrique du nord-ouest a toujours été pacifique et a accueilli de nombreux réfugiés et peuples en détresse. Plus de la moitie des nord-ouest-africains sont issus des réfugiés depuis les invasions indo-européennes sur l'Europe, il y a 4 000 ans, suivi des migrations germaniques causées par les invasions turco-mongoles sur l'empire germanique. Ces populations arrivées depuis 4 000 ans par la mer de façon continue jusqu'aux invasions arabo-musulmanes, les historiens les appellent les néoberbères, contrairement au paléoberbères d'avant l'antiquité. Les Protoméditerrranéens Capsiens sont les artisans de l'identité et de la culture berbère à laquelle les Mechtoïdes ont contribué tout en s'y intégrant. Trois estimations pour l'émergence de la langue berbère: Pour Christopher Ehret, la dernière fragmentation de la famille afrasienne, celle des Boréafrasiens - qui se situe vers les IX/VII millénaire - se manifeste dans un ordre chronologique, le sous-groupe proto-égyptien étant le premier à s'en détacher suivi du proto-sémite et du proto-berbère. Pour Salem Chaker, et c'est une deuxième estimation, l'individualisation du berbère se situerait entre le Xe et le IXe millénaire et cette langue ne peut découler d'aucune des deux autres, même si ces trois familles linguistiques (égyptien, sémite, berbère) ont pu un temps se chevaucher dans leur expression lexicale. Quant à l'application glottochronologique, troisième estimation, elle fait diverger le berbère, en premier lieu du couchitique (ensemble de langues parlées dans l'Afrique de l'Est) puis de l'égyptien, et enfin, en dernier lieu, du sémitique. Les premiers berbères: https://drive.google.com/file/d/1mI6R06TAbcRLuj_dVDi59XEZcO7_Q8y8/view?usp=sharing Le punique est une version améliorée de Tamazight (le berbère) après la fondation de Carthage par ces néoberbères suite à la chute de leur 23e dynastie pharaonique en Egypte, après avoir rapatrié leur arsenal militaire et leur or en Libye et en Tunisie. La chute de la 23e dynastie pharaonique berbère a été causé leur colonie le royaume Koush ou nubien. Il ne faut pas croire l'histoire romantique racontée par les arabo-islamistes et les mondialistes, que c'est Didon, une jolie femme qui reçut un terrain des Berbères pour s'y installer et elle a fondé Carthage. Le punique est devenu ainsi la langue officielle et commerciale dans la presque totalité de la Méditerranée de l'Ouest. Aujourd'hui, le darija (dit arabe) est composé à plus de 60 % du punique, +- 20 % du latin et des langues éteintes comme l'étrusque, ainsi que +-20 % d'arabe. Le darija est similaire à La langue maltaise. Une étude récente (d'abord en 1997, puis reprise en 2003) par des linguistes chevronnés dont E.Eliman, montre clairement que le substrat punique représente environ 61 % de l'actuelle darija (dit arabe par les arabo-islamistes) langue vernaculaire majotitaire en Tamazgha (Afrique du nord-ouest). ABDOU ELIMAM : du Punique au Maghribi (Darija) Trajectoires d'une langue sémito-méditerranéenne, on sait qu'elle se sépare du phénicien et que ses traits se spécifie dès le VIIe siècleav. J.C. Nous avons affaire à une langue nord-ouest-africaine qui se singularise et prend ses traits spécifiques qui la distinguent dorénavant de la langue phénicienne. Rappelant-nous que les langues natives se reproduisent et traversent l'histoire. Le fait punique ne saurait être incontournable. Car vouloir démenir l'histoire de l'Afrique du nord-ouest de son passé punique revient à lui spolier la mémoire; mémoire qui est pourtant bien présente derrière ses mots, ses traditions, ses techniques agricoles, etc. LIRE LA SUITE : https://drive.google.com/file/d/1oBHwLe2eWlIAb_NaBRXgnm8EWBjcK1Gj/view?usp=drive_link ABDOU ELIMAM LORS D’UNE CONFÉRENCE : La langue arabe classique n’est native de nulle part et sa socialisation est donc impossible Il faut aller vers un bilinguisme positif avec le couple berbère et maghribi(Darija), qui sont les deux langues natives des nord-oues-africains. Pour ce linguiste natif d’Oran, il est temps de réfléchir ensemble sur une perspective qui lie les sorts de ces deux seules langues de de l’Afrique du nord-ouest”, car a-t-il expliqué, elles constituent un patrimoine millénaire et elles se reproduisent depuis des siècles, quels que soient les pouvoirs et les puissances. Conférence d'Abdou Elimam - Regards sur 3000 ans de "Darija", dialecte maghrébin https://www.youtube.com/embed/e8Hx43e-w3o?si=nWaW0NTQ_SIMch9G Débat avec le linguiste Abdou Elimam sur la darija : https://www.youtube.com/embed/oeA2FOxyew4?si=Gz1G5WBpXmxbuSSi La langue zénète à l'état initial et très proche du punique, elle est encore parlée au Maroc, en Algérie, en Tunisie et en Libye, en rouge sur la carte ci-dessus. En Afrique du Nord, les Zénètes sont concentrés de Tripoli jusqu’à Tanger, on les retrouve aussi autour du delta du Nil dans le Gouvernorat Al-Gharbeya, en Égypte dont la majorité se dit Arabe. Ce qui représente une grande masse humaine sur l’échelle de la population nord-africaine. En 1981, Gabriel Camps stipule que les Zénètes sont des néoberbères. Les Zénètes sont aussi localisés dans les anciennes villes du Nord du Maroc et d'Algérie et aussi dans le Sahara. Ibn Khaldoun souligne que toutes les tribus qu'elle soit Kutama ou Houaras ou Zénètes ou Sanhadja vivaient ensemble au Nord dans les temps reculés. Les études sur le Tifinagh montrent que cet alphabet est spécifiquement zénète. Le célèbre anthropoloque italien Giuseppe Sergi confirme par ses recherches archéologiques et paléoanthropologiques dans son livre: La race méditerranéenne (Eurafricaine), que c'est l'alphabet Tifinagh qui a donné naissance à l'alphabet grecque et phénicien. L'alphabet punique n'est qu'une version améliorée de Tifinagh. Plus de 80 % des arabophones ou de ceux qui se disent arabes sont des zénètes. En Tunisie, la majorité des Tunisiens sont Zénètes et parlent uniquement le darija (dit arabe) et n'ont aucune idée de leur passé, ce qu'Ibn Khaldoun confirme et que E.F. Gautier déclare aussi. Dans l'Antiquité, le terme Zénète est mentionné sur une statue provenant de Mauritanie césarienne en Algérie centrale et conservée au Musée de Cherchell Clavdivs Zenati. À la fin de l'empire romain et suite à sa faillite, une grande partie des zénètes tunisiens et libyens ont migré vers l'ouest, suivi d'une colonisation pastorale des territoires pré-sahariens gétules (ancêtres des sanhadjas). Cette migration des zénètes libyens et tunisiens via L'Atlas tellien et en suivant les routes construites par les romains, a permis la jonction terrestre entre les zénètes nord-marocains et ouest-algériens déjà installés dans la région depuis la civilisation punique. Ces migrants zénètes chrétiens donatistes pérsécutés sous l'empire byzantin qui persécutait les chrétiens donatistes et arianistes, ont fondé de puissants royaumes berbères indépendants, dont celui d'Altava. La chrétienté a perduré dans ces régions jusqu'au 10e siècle. Et elle a disparu, suite à la dynastie senhadjienne fanatique des al-morabits venue du Sahara mauritanien. Cette dynastie persécutait tout non-musulman. Ce n'est pas la première migration d'Est en ouest des zénètes. Il y en eu d'autres attestées par des documents datant de la civilisation punique que les zénètes se trouvaient sur toutes les côtes atlantiques marocaines jusqu'à la Mauritanie actuelle,voire même avant. Les néoberbères étaient d'excellents navigateurs et ils descendent en grande partie des peuples de la mer. Les guanches des îles Canaries en est la preuve. Ils sont arrivés sur ces îles, il y a 2 500 ans et ils sont proches sur le plan génétique des néoberbères comme les zénètes mozabites. En s'installant sur ces îles Canaries paradisiaques, les guanches ont oublié la navigation. Grâce à leur connaissance de la navigation, les néoberbères ont conquis toutes les côtes nord-africaines de l'Atlantique jusqu'en Egypte. Et grâce au cheval le barbe zénète dont ils maîtrisaient la domestication, ils ont conquis aussi, les plaines et les hauts plateaux tout en assimilant les paléoberbères sur place. Donc, en fin de compte, nous sommes tous des Berbères. Nous sommes une fusion de divers peuples. Le cheval genet (zénète) se trouve aussi en Espagne et en Amérique latine. La migration des zénètes datant de la fin de l'empire romain a peuplé toute la région pré-saharienne historiquement habitée par les senhadjas (des descendants des Gétules) qui ont dû reculer vers le sud, même jusqu'en Afrique de l'Ouest. Ibn khaldoun avait dessiné une carte des tribus Botrs de langue zénète en blanc, ainsi la direction de leur migration. Selon Ibn Khaldoun, il y a les Berbères et les Zénètes deux races distinctes en Afrique du nord-ouest. Il faut rappeler au lecteur que nous appartenons tous au même stock de population et notre génétique est à +-80 % la même. Les différences linguistiques sont dues à l'isolement de ces 3 groupes de population nord-africaine. Les masmoudiens habitent principalement les montagnes, les senhadjas habitent principalement le désert et les botrs de langue zénète habitent principalement les côtes, les plaines et les hauts plateaux. Cette dynastie se dit arabe, mais elle est senhadjienne. La Dynastie alaouite se dit aussi arabe, mais elle est zénète.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Origines_des_Juifs_d%27Afrique_du_Nord L'unité de l'Afrique du nord-ouest, est attestée par l'archéologie depuis le paléolithique moyen avec la civilisation atérienne nord-africaine en passant par le néolithique avec la naissance de la langue berbère au sein des capsiens qui sont une fusion de natoufiens (protoméditerranéens) et des ibérumaurésiens (cromagnonoïd). Yves Gauthier directeur de recherche au CNRS (Physique) en retraite. Spécialiste de l’art rupestre et des constructions lithiques : les arts rupestres en Afrique du nord-ouest, un immense chantier : https://drive.google.com/file/d/1wllIy1bsC8lhFzm8OEqJcRX9XisyyDV8/view?usp=drive_link Il faut retenir que la population amazighe (berbère) s'étendait jusqu'au Darfour de l'actuel est-soudan. Ces Berbères ont bâti la culture Tora qui a duré jusqu'aux 12 siècles. Ces Berbères ont été chassés par les nègres appelés Dadjo et qui y sont toujours. Il faut rappeler aussi que les invasions hilaliennes (dit arabes) ne sont pas totalement arabes, ils sont composées aussi, voire majoritairement de ces Berbères qui avaient fui vers la haute Egypte à partir du Darfour. Et c'est la raison pour laquelle les almohades berbères ont eu pitié des hilaliennes, après les avoir battus et ils les ont intégrés dans leur armée au lieu de les liquider. Et c'est pour cela aussi que la génétique des nord-ouest-africains est berbère à plus de 95 %. Les 2 ou 3 % arabes de notre génétique peut provenir des Cananéens ou des Phéniciens qui avaient migré vers l'Afrique du Nord, il y a 3 000 ans, voire même des juifs. La civilisation arabo-musulmane est une civilisation purement orientale (arabe, perse et mongole), ce qui la rend incompatible avec nous. Cette incompatibilité nuit au développement et à l'évolution de l'Afrique du nord-ouest qui depuis des milliers d'années inter-agit économiquement, culturellement, etc., avec l'Europe du sud. Vous devez savoir que si des peuples sont au sommet de la prospérité, aujourd'hui, c'est par ce que ces peuples connaissent leur histoire. L'Allemagne et le Japon ont été dévastés pendant la 2e guerre mondiale, mais leurs peuples ont réussi à tout reconstruire en 2 décennies, par ce qu'ils connaissent leur histoire. Nous, si nous apprenions à connaître notre histoire, nous pouvons mettre fin à cette dévastation arabo-islamiste en Afrique du nord-ouest et tout reconstruire aussi. |
Les études ADN confirment ce que les historiens ont toujours affirmé : l'apport arabe est très minoritaire dans les populations nord-africaines (Ibn Khaldoun, Gabriel Camps, Stéphane GSELL, etc.), car quelques dizaines de milliers d'envahisseurs arabes n'ont pas pu, matériellement, changer des millions de Berbères en Arabes. D'autant plus que les arabes ont été battus et expulsés d'Afrique du nord-ouest suite à la bataille de Bagdoura et la victoire des zénètes Kharidjites dissidents, sur les Omeyyades arabes fanatiques en 740 qui marque la fin du Califat en Afrique du Nord et la formation des premiers royaumes indépendant en Afrique du nord-ouest. Les quelques milliers d'Arabes qui étaient restés en Tunisie ont été achevés par les fatimides Berbères vers l'an 900. D'après el Bekri, plus de 35 000 arabes ont été massacrés rien que dans une mosquée à Tripoli en Libye: https://drive.google.com/file/d/1yk5aJvfUANxko9kbamLwLFn8qexMHZY0/view?usp=sharing Quant à l'Etat des Omeyades en Andalousie, il était aux mains des Berbères et principalement les berbères zénètes. Et la génétique montre que le génome arabe en Andalousie est beaucoup moindre, alors que le génome berbère dépasse les 80 % à certains endroits et un minimum de 20 % partout en Espagne : https://www.eupedia.com/genetics/spain_portugal_dna.shtml#middle_ages. Le verdict des chercheurs, de l'ADN et des historiens, est sans appel : l’identité arabe (ou arabo-musulmane) de l'Afrique du nord-ouest relève plus du fantasme que de la réalité. Ce fantasme a été injecté dans les têtes et les esprits à une époque récente : nos pères, nos grands pères et nos aïeux, certainement plus réalistes, n’ont jamais revendiqué cette filiation douteuse, inventée par les monarchies pétrolières et leurs valets islamistes. En psychologie, un fantasme est une construction consciente ou inconsciente, permettant au sujet qui s’y met en scène, d’exprimer et de satisfaire un désir plus ou moins refoulé, de surmonter une angoisse. Oublier ses ancêtres, c’est être un ruisseau sans source, un arbre sans racines. Nous sommes d’abord amazighs en grande majorité. Une fois notre socle identitaire récupéré, on ne niera pas qu’on participe à l’arabité, à la francité, à l'espanité, à l'italianité, à la méditerranée, à l’islamité, à l’africanité et à la défense des citoyens juifs, chrétiens ou athées. La présence Amazigh en Afrique du nord-ouest remonte à plus de 25 000 ans avec la civilisation Ibéromaurusienne, il y a un fait Amazigh continu et il continuera d’exister. Personne ne choisit ni ses parents géniteurs, ni le sol où il naîtra, ni la langue maternelle, ni la couleur de sa peau. Nous avons une continuité historique à faire valoir. Nous sommes d’abord Amazighs, nous sommes le résultat d’une formation historique, ouverts sur le reste du monde et sur le progrès. L'Arabo-Islamisme doit périr. L'arabe n'est pas une langue des sciences et n'a plus d'utilité en Afrique du Nord. L'Islam doit gagner ses lieux de culte comme toutes les religions et laisser le peuple nord-africain prendre son destin en main. Il faut interdire tout ce qui n’est pas prouvé par la science dont les prosélytismes religieux. Il faut une décolonisation idéologique, une rupture étymologique et une rupture épistémologique avec le moyen-orient, pour avancer. Il n'y a pas d'Arabes en Afrique du nord-ouest, c'est juste un mensonge véhiculé par les Etats mafias arabo-islamistes en Afrique du nord-ouest. L'utilisation de la pensée islamique en Afrique du nord-ouest comme un outil idéologique a conduit à des dictatures tyranniques qui ont construit un nationalisme arabe par des méthodes mythologiques. Le Coran est un discours de stupeur mythique. La religion, c'est une entreprise de culpabilisation des forts, inventée par les faibles pour s'approprier le pouvoir. Aujourd’hui, les faibles avec la religion sont une menace pour l’humanité entière. Les forts n’ont pas d'autres choix que d’agir par leur force et d’éliminer la faiblesse de ces faibles religieux pour les faire aimer la vie, la paix et l’amour. La liberté, c’est d’être ce que nous sommes, au lieu de perdre du temps à aller contre ce que nous sommes.
Paul Topinard 1881: on ne trouve jamais le berbère désœuvré, il est actif, entreprenant, sa présence est une source de richesse.L'Arabe, au contraire, il est paresseux, indolent, nomade et il peut rester neuf mois à ne rien faire. Fait caractéristique, dit le docteur A. Warnier : en Algérie, on peut affirmer, sans craindre de se tromper, que là où le sol présente un aspect désolé, sans arbres, on est en territoire arabe, et que là où existent de belles cultures, de beaux arbres, des bois et des forêts, on est enterritoire berbère. Le dernier chiffre, le plus probable de la répartition des deux populations indigènes pour toute l'Algérie, a été calculé approximativement en 1864 par le docteur A. Warnier. Il s'élevait à 2 200 000 Berbers et 500 000 Arabes, en nombres ronds total de 2 700 000 d'habitants. Quant à la majorité, à ceux qui paraissent être les vrais berbères, quoique leur langue offre des rapprochements avec l'égyptien, je croirais plutôt qu'ils sont de race aryenne, et qu'ils sont arrivés en Afrique du nord-ouest longtemps avant la venue des celtes et des autres aryens en Europe. Ce qui est confirmé, aujourd'hui, par les études archéologiques, paléoanthtropologiques et l'ADN : https://www.eupedia.com/europe/Haplogroup_R1b_Y-DNA.shtml#Neolithic Nous appellerons berbère la population qui résulta du mélange des Libyens indigènes avec les blonds du Nord. On y trouve encore des blonds disséminés et même agglomérés sur certains points. LIRE LA SUITE: https://drive.google.com/file/d/1NVDMXAfns7vHqQ4eybsn76tlcLWTdggT/view?usp=sharing https://www.pnas.org/doi/full/10.1073/pnas.0509210103 Le cheval également a été introduit bien avant les invasions indo-européennes en Ibérie. L'histoire du cheval en Ibérie et en Afrique du Nord à travers l'ADN ancien : https://repositorio.ul.pt/handle/10451/28846 Islam radical: Que faire ? avec Mohammed Arkoun La théologie a disparu de la pensée musulmane au 13 eme siècle et l'Islam a été dissous. Cela a conduit à la désintégration de l'Islam pendant 5 siècles. Aujourd'hui, l'ignorance est institutionnalisée dans ce qu'on appelle le monde arabe (80 % de la population n'est pas arabe génétiquement). Ainsi la société musulmane et principalement la société nord-africaine, est dépossédée de ses biens par les marabouts (oulémas, imams arabo-islamistes: Péroncel-Hugoz Péroncel-Hugoz, Le Radeau de Mahomet). L'Islam radical post-colonial est né avec les partis Etats (partis uniques). Ces partis ont confisqué le pouvoir aux peuples, dans tout le monde musulman, suivi de l'arabisation sauvage et le génocide des cultures des peuples musulmans. L’islamologie appliquée analyse les problèmes politiques liés au post-colonialisme. M. Arkoun considérait que les hommes politiques refusaient alors de prendre en compte la réalité de l’histoire de l'Islam et de la culture arabe, ainsi que les particularités culturelles, sociales et anthropologiques des pays de L'Afrique du nord-ouest. Cette discipline analyse les contradictions d'une histoire ainsi que les différences entre le monde musulman et le monde occidental et les différents discours qu'ils expriment. Islam : Combats et propositions. Elle identifie selon Mohammed Arkoun « les déploiements de la dialectique continue de quatre puissances à vocation hégémonique cherchant à réduire à l'état de résidus, voire à éliminer quatre forces directement antagonistes qui luttent pour la survie. Mohammed Arkoun est un intellectuel algérien qui s'inscrit dans la tradition des Lumières françaises, historien, islamologue et philosophe. Il est internationalement reconnu, comme l'illustre par exemple les Gifford Lectures qu'il donna en 2001, intitulée « Inauguration d'une critique de la raison islamique ». Il fut, entre autres, professeur émérite d’histoire de la pensée islamique à (Paris III), et enseigna l’« islamologie appliquée », discipline qu'il a développée, dans diverses universités européennes et américaines, en référence à l'anthropologie appliquée de Roger Bastide. Parmi ses sujets de prédilection, l’impensé dans l’islam classique et contemporain. Mohammed Arkoun, humaniste, laïque, était un militant actif du dialogue entre les religions, les peuples et les hommes. Spécialiste de l'islam, il plaidait pour un islam repensé dans le monde contemporain. Il y a consacré de très nombreux ouvrages dont La Pensée arabe (Paris, 1975), Lectures du Coran (Paris, 1982), Penser l'islam aujourd'hui (Alger, 1993), ou encore The Unthought in Contemporary Islamic Thought (Londres, 2002). LIRE LA SUITE
Personne au Maroc et en Algérie n'a comme langue maternelle l'arabe classique ou l'arabe moderne. Les Marocains et les Algériens ont comme langue maternelle, soit le berbère, soit le dialectal (dit arabe) qui est un mélange de Berbère, d'Arabe, de langues latines et du Punique. Les structures syntaxiques, grammaticales, la conjugaison de ce dialectal, tiennent de Tamazight (le berbère). Ce dialectal existe depuis la civilisation punique (carthaginoise), Une sorte de lingua franca né de la langue berbère des paléoberbère branès (barnous) et largement de la langue zénète des néoberbères depuis l'avènement des Phéniciens suite aux mouvements des populations. Les nord-ouest-africains parlent, en majorité, cette langue commune, la darija ou derji. Cet ensemble de parlers populaires est appelé maghribi par les linguistes, ou langue maghribia ou maghrébia. Les mots puniques sont souvent exactement les mêmes que nous utilisons aujourd'hui, dans le darija. Plusieurs siècles plus tard, après l'islamisation de l'Afrique du nord-ouest, la langue arabe moderne reprendra les mêmes mots puniques ou punico-berbères. Lexique des mots puniques dans ce dialectal (dit arabe) : https://numidia-liberum.blogspot.com/2012/11/parlez-vous-carthaginois.html. La langue maghrébia (dialectal dit arabe) a précédé, en Afrique du nord-ouest, la langue arabe de plus de mille ans, il est donc absurde de prétendre que la langue maghrébia est un dialecte de la langue arabe. C’est, historiquement, faux. Les mots communs aux langues arabe et maghrébia sont, à l'évidence, des mots maghrébis et non pas arabes. Abdou Elimam découvre que la langue introduite par les Phéniciens en Afrique du nord-ouest, le punique, s'avère langue substrat (à hauteur de 50% en moyenne) dans les parlers contemporains de l'Afrique du nord-ouest et de Malte. Rejoignant Charles A. Fergusson et bien d'autres linguistes orientaux, Abdou Elimam nomme maghribi cette identité linguistique polynomique et au substrat punique (1997, 2003)". Les néoberbères zénètes issus des peuples de la mer comme les Phéniciens, pratiquaient largement la religion judaïque, ce qui laisse penser que des mots hébreux en sont issus aussi. Et les néoberbères zénète représentent +- 50 % de la population nord-africaine, selon IBN Khaldun. D'après de nombreux linguistes, c'est le groupe linguistique zénète qui a empunté de nombreux mots au punique comme aux langues romaines. Il y a eu autrefois une langue universelle. Nous avons trouvé dans la langue Berbère ou Tamachèque une de ces langues primitives, datant incontestablement de la période mégalithique, et son étude est particulièrement attachante. On a classé, arbitrairement, le Berbère parmi les langues pré-sémitiques, à cause d'un certain nombre d'analogies entre cette langue et l'hébreu. On doit voir cependant, dans la langue Berbère, une langue très particulière dont l'origine est nordique. Le célèbre anthropologue italien Sergi (référence mondiale), dit aussi que c'est l'alphabet berbère libyque (Tifinagh) qui a donné naissance à l'alphabet grec et aussi à l'alphabet phénicien. L'écriture GLOZEL, Ce type d'écriture n'est pas unique. Il existe de nombreux alphabets anciens très voisins, dans les écrits dits Italiques, Ibériques (Alvao au Portugal, etc). Cette écriture a servi à noter une langue, pré indo-européenne, pré étrusque, vieux fond auquel il faut se référer pour en trouver la clé...et dont il subsiste des racines dans l'irlandais, l'islandais, le finnois et le norrois. Le processus de reberbérisation peut doubler ce chiffre en 2 ou 3 générations et éradiquer l'arabité qui est une importation étrangère sans aucun intérêt pour le peuple nord-africain, à part les fanatismes religieux et idéologique. Les intérêts des nord-ouest-africains sont avec les péninsules ibérique et italienne, comme cela a été depuis la nuit du temps et nous partageons +- 50 % de notre génétique avec ces peuples du sud de l'Europe et moins de 5 % avec l'Arabie. Nous, nous sommes en phase d'industrialisation et on a besoin d'eux pour la construction de notre industrie lourde. Eux, ils ont besoin de nous aussi pour y écouler leurs marchandises. La vie nomade et la vie sédentaire sont des états également conformes à la nature. L’existence de la race arabe dans le monde est un fait conforme à la nature. Les habitudes et les usages de la vie nomade ont fait des Arabes un peuple rude et farouche. La grossièreté des mœurs est devenue pour eux une seconde nature, un état dans lequel ils se complaisent, parce qu’il leur assure la liberté et l’indépendance. Une telle disposition s’oppose au progrès de la civilisation. Se transporter de lieu en lieu, parcourir les déserts, voilà, depuis les temps les plus reculés, leur principale occupation. Autant la vie sédentaire est favorable au progrès de la civilisation, autant la vie nomade lui est contraire. LIRE LA SUITE :
Cela les empêchera de tomber dans le piège de l'idéologie arabo-islamiste et de faire du mal d'abord à eux-mêmes, à leur entourage et à la société de façon générale. Ce que vous devez savoir aussi, c'est que nous avons à faire à des idéologues dans tous les domaines qui ne vous reflétent que ce qu'ils veulent et ce qui les arrange. Ainsi, les idéologues religieux travaillent ensemble avec les idéologues politiques pour vous aveugler et croire leurs discours. Pour vous libérer de l'enfermement des croyances sociales dont les religions captivent la sauvagerie et l'individualisme de l'esprit humain, vous devez avoir le courage de briser les chaînes de la tradition et de la religion.
notre langue, la langue de nos ancêtres, la langue de mon pays, langue de mon identité, notre langue d’Algérie, la langue de nos origines et donc est notre langue principale, notre moyen de communication/c’est notre culture et notre civilisation, langue utile, langue à promouvoir, langue de l’identité et de la démocratie, langue d’avenir, langue de gagne-pain, langue très riche, une fierté, une identité, c’est une bonne langue pour nous, langue maternelle de presque tout le monde, l’algérien aura conscience que son identité linguistique et culturelle est bien riche et elle va en apporter un plus. LIRE LA SUITE : Le mensonge, la manipulation, l'obscurantisme, l'ignorance et l'impérialisme idéologique arabo-islamiste seront vaincus, c'est une question de temps. N'inscrivez pas vos enfants dans des écoles où les cours sont donnés en arabe. Apprenez à vos enfants leur langue mère Tamazight. Boycottez les produits arabes, turcs ou en lien ou fabriqués dans ces pays. Si vous êtes croyants lisez uniquement le coran traduit de l'arabe à une autre langue. Ne lisez rien d'autres par ce que c'est de la manipulation idéologique arabo-islamiste et n'allez surtout pas dans les mosquées qui sont devenues des lieux d'endoctrinement idéologique arabo-islamiste. Quant à la misère noire africaine qu'ils importent, boycottez les produits des entreprises qui les engagent en Afrique du Nord ou ailleurs et n'ayez aucune pitié pour eux. Pour ceux qui connaissent bien l'histoire de l'Afrique du Nord, il y a eu des changements tout les -+ 100 ans. Il n'y a pas eu de changement, depuis l'indépendance vers 1960 qui est juste une date de référence par ce qu'il n'y a jamais eu d'indépendance, les colonialistes ont continué leur politique néocoloniale via l'arabo-islamisme qu'ils on bien préparé pendant la colonisation en arabisant les noms des lieux et une partie de la population. L'heure du changement est arrivée et dites-vous qu'il n'y aura pas d'avenir pour vous et votre enfant avec des dictatures arabo-islamistes, avec un réseau mafieux autour. Réveillez-vous pour changer les choses avec la désobéissance civile et voire même la lutte violente par ce qu'il n'y a pas de lutte politique sans lutte armée. La violence est légitime si c'est pour défendre un peuple ou une communauté, depuis l'apparition de l'homme. Il est temps que les nord-ouest-africains passent à la vitesse supérieure et optent pour la lutte armée en coordination avec d’autres peuples pris en otage dans ce qu’on appelle le monde arabe qui n'a jamais existé dans l'histoire. Le peuple nord-africain, c'est un seul peuple de l'ouest-égyptien à l'océan Atlantique et de la mer méditerranéenne au Fleuve Niger, prouvé par la génétique, l'histoire, la culture comme de nombreux peuples sur cette terre. Notre objectif, c'est de créer les Etats-Unis d'Afrique du Nord avec des Etats autonomes dans une même fédération. Pour certains, ce sont des rêves, mais il n'y a pas de réalisations sans les rêves. C'est la seule manière de gérer cette région et de mettre fin à la mafia, les dictatures et le fanatisme arabo-islamiste.
Quiconque a côtoyé la diaspora nord-africaine en Europe et la diaspora moyen-orientale, a remarqué qu'il y a une grande différence culturelle entre ces deux diasporas. On assimile arabe et musulman et l'on ignore trop la diversité des peuples répartis du Maroc à l'Irak et de la Mauritanie au sultanat d'Oman. Le monde arabe existe-t-il vraiment ? Au-delà des clichés, différences et similarités entre les pays arabes: Le projet génographique est une vaste étude d’anthropologie génétique lancée dans le but de cartographier les migrations humaines, en réalisant l’analyse de l’ADN d’échantillons prélevés sur plus de 950 000 participants à travers 140 pays dans tous les continents. Des chercheurs sur le terrain ont ainsi collecté des échantillons d’ADN de populations indigènes mais le projet permet aussi au grand public d’y participer. Le processus est anonyme et permettra par l’analyse des marqueurs génétiques de l’ADN de retracer l’ascendance lointaine des personnes testées. Les peuples d’Afrique du Nord, traditionnellement compris dans cet espace, commencent de plus à en plus à devenir conscients de leur origine non arabe. Lancé en 2005, le projet, toujours en cours, met à contribution des techniques scientifiques pointues et, grâce à l’analyse de l’ADN des participants, permet de répondre aux questionnements parfois existentiels de ceux qui s’intéressent à leur appartenance et origine ethnique. Les Tunisiens ne sont qu’à 4 % d’origine arabe, les algériens et les marocains à 2 %. Les nord-ouest-africains affichent une origine à 70 % berbéro-méditerranéenne, mais aussi à 6% d’Europe du Nord, à 15% berbéro-saharienne, mais à seulement 6 % Asie du sud-ouest et 2% provenant d’Asie du sud-est. > Découvrez les origines ethniques les plus courantes dans chaque pays et les pays les plus représentés pour chaque ethnie : https://www.myheritage.fr/ethnicities/africa/continent-country-list La société nord-africaine peut être décrite ethniquement comme berbéro-atlantico-méditranéenne sur les côtes méditerranéennes et atlantiques et au sud berbéro-saharienne. L'écrivain et chercheur syrien Nidal Naïssa a déclaré, l'arabisme est devenu une malédiction pour les peuples de la région et que la soi-disant nation arabe est un mythe qui n'a jamais été vrai, et que l'arabisme était à la tête de certains politiciens mercenaires. Il a ajouté que la plupart des pays arabes d'aujourd'hui ne sont pas d'origine arabe et que seuls ceux qui habitent la péninsule arabique sont des Arabes. Quant au reste des pays, leurs origines remontent à des endroits différents, et les soi-disant Arabes ont détruit l'Irak, la Syrie et la Libye. Il a poursuivi qu'aucune civilisation n'a été établie dans la péninsule arabique et que toutes les civilisations dont ils ont parlées, ont été importées: https://ripostelaique.com/la-malediction-de-lislam-vue-par-un-journaliste-syrien.html Rien qu'au proche-orient des dizaines d'ethnies y vivent: Arabes, Kurdes, Turkmènes, Arméniens, Persans, Assyriens, Tcherkesses, etc. Civilisations et cultures antiques : https://fr.wikipedia.org/wiki/Civilisations_et_cultures_antiques Les cartes des restes des civilisations anciennes des fouilles archéologiques montrent qu'il n'y a jamais eu de civilisation en Arabie. L'Arabie, le Sahara et les steppes des turco-mongols, jusqu'à 200 ans avant J.C., étaient classées hors civilisation du néolithique, juste après chasseur-cueilleurs. Alors que la civilisation en Afrique du Nord vers 500, avant J.C., avec la civilisation berbéro-punique égalait avec la civilisation hellénique. Ne soyez pas dupe, nous avons à faire une invasion idéologique barbare arabo-turco-mongole qui prône la haine, le fanatisme et l'obscurantisme, tout en instrumentalisant la religion. Les bédouins d’Arabie des débuts de la conquête musulmane avaient des poètes mais pas de savants. Il y a eu un « miracle arabe » au Moyen Âge, celui des savants et des penseurs qui ont choisi de rédiger leurs travaux en langue arabe, alors qu’ils étaient persans, berbères, andalous, juifs, etc. Ils ont exploré tous les domaines du savoir : astronomie, mathématiques, physique, chimie, médecine, philosophie, géographie, architecture, botanique, histoire, etc.. Les arabo-islamistes parlent de savants Arabes, au lieu de parler de savants d'expression arabe, afin de faire la confusion et de nourrir leur impérialisme arabo-islamiste par des populations fragiles et ignorantes. L'Afrique du Nord fait partie des premiers peuples à avoir son alphabet tandis que l'Arabie était encore à la traîne. Histoire de l’écriture libyco-berbère - Irma Mora L’épigraphie du libyco-berbère fournit des données pertinentes sur les populations anciennes de l’Afrique du Nord, qui ne peuvent pas toujours être trouvées dans d’autres sources et disciplines auxiliaires de l’histoire. À partir de l’analyse de 1500 inscriptions, réparties entre la Libye et les Îles Canaries, il est possible de reconstruire la généalogie de cette écriture, en replaçant ses alphabets dans leurs différents contextes spatiaux et temporels. Dans cette conférence, nous nous pencherons sur la gestation, la popularisation et la diffusion de l’écriture libyco-berbère en Afrique du Nord, au Sahara central et aux Îles Canaries. Le doyen de l'Institut royal de la culture amazighe au Maroc : nous travaillons sur un sujet épineux et important qu'est la langue, notre vision est qu'il nous faut une langue écrite standard utilisée à l'école et dans la recherche, et un jour ce sera la langue de communication et de travail dans les départements. Nos équipes travaillent également à la traduction des mères de la littérature mondiale vers la langue amazighe, des livres importants ont donc été traduits de l'arabe, du français, de l'anglais, de l'espagnol et du persan, et l'importance de ces traductions est qu'elles enrichissent la langue amazighe, il est appelée "traduction lyrique". Un autre domaine sur lequel nous travaillons est lié à la technologie moderne, l'utilisation de la technologie moderne dans le domaine de la typification de la lettre Tifinagh (Alphabet libyque). Il y a des tentatives de coordination et de relations interpersonnelles, d'échanges de visites et d'expériences et de participation à des réunions scientifiques, et nous avons des accords avec des universités algériennes telles que l'Université de Tizi Ouzou, l'Université de Bejaia, Batna et d'Alger. Ahmed BOUKOUSS Le Recteur de l'IRCAM "La graphie Tifinaghe et la vision du Monde": https://youtu.be/yRJFP4i8ZRQ
Il est intéressant aussi de connaître les peuples anciens nord-africains racontés par Pline et par Hérodote. Université Libre de Bruxelles Frédéric Colin (Thèse): Les Libyens en Egypte, Onomastique et Histoire: https://drive.google.com/file/d/1KXxQzChqDaLlrClwDkK23w8kmbAdUPQn/view?usp=sharing Les peuples anciens du Sahara qui sont principalement de race hamitique, ont été refoulés vers le sud, d'abord avec les agriculteurs du néolithique et les éleveurs de bétail néolithiques R1b (V88), il y a 9 000 ans. Puis par les vagues migratoires qui avaient commencé à arriver en Libye avec les peuples de la mer, il y a 3 400 ans et dont descendent les dynasties pharaoniques berbères égyptiennes: https://fr.wikipedia.org/wiki/XXIIe_dynastie_égyptienne. À l'ouest de l'Afrique du Nord, des sites néolithiques montrant l'apparition d'une sédentarisation et la naissance de l'agriculture sont découverts près de Skhirat (Nécropole de Rouazi-Skhirat) et de Tétouan (grottes de Kaf Taht el Ghar et de Ghar Kahal), les populations européennes du néolithique sont arrivées depuis 8 000 ans au nord du Maroc et l'Ouest algérien par le détroit de Gibralter et en Tunisie par l'Italie.
https://www.youtube.com/embed/eo5IysONVhI?autoplay=1 Les génomes humains anciens suggèrent trois populations ancestrales pour les Européens d'aujourd'hui: https://www.nature.com/articles/nature13673
Des séquences d'ADNmt eurasien (maternel) ont été détectées à des fréquences de 96% chez les Berbères marocains, 82% chez les Berbères algériens et 78% chez les Marocains non berbères, contre seulement 4% dans une population sénégalaise: https://en.wikipedia.org/wiki/Genetic_studies_on_Moroccans#Moroccan_Mitochondrial_mtDNA . Presque tous ces haplogroupes du néolithique européen se trouvent en Afrique du Nord. Ces études montrent aussi que la composante génétique noire africaine est récente en Afrique du nord-ouest. La majorité des ancêtres maternels des Berbères devaient venir d'Europe et du Proche-Orient depuis le Néolithique. Les Mauritaniens et les Sahariens occidentaux, en revanche, ont une affinité d'ADNmt substantielle mais non dominante avec les Subsahariens: https://onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1046/j.1469-1809.1998.6260531.x Cette composante génétique noire africaine est arrivée aussi en Afrique du nord-ouest, depuis les invasions ottomanes qui ont affaibli ou éliminé les dynasties berbères, ce qui a permis à des dynasties sahariennes arabo-sanhajienne de la Mauritanie comme les Saadiens, de surgir avec des armées composées d'esclaves noirs-africains, suivi de l'installation des familles de ces eslaves en Afrique du nord-ouest. La dynastie alaouite a aussi utilisé les esclaves noirs-africains pour faire face aux puissances européennes qui occupaient les côtes méditerranéennes et atlantiques marocaines et pour faire face aussi aux ottomans à l'Est. Les membres de cette puissante dynastie zianide ont continué à exercer un pouvoir local au Sahara et le contôle du commerce et des richesses sahariennes ainsi que le commerce transsaharien jusqu'au 1880 avec l'arrivée des Français. La génétique démontre aussi que la composante génétique noire africaine vient 2 fois plus des femmes, ce qui laisse penser que les hommes noirs-africains sont morts dans les combats. Il est à souligner aussi que la dynastie Alaouite est devenue une dynastie coloniale, à partir de 1859 à la mort du roi Abderrahmane ben Hicham, un anti-colonialiste par excellence. Cette dynastie ne pouvait survivre qu'en se jettant dans les bras des colonialistes Français, tout en leur cédant le Sahara algérien en 1880, qu'elle contrôlait depuis 1640 avant même de conquérir le Maroc. Cette date de 1859 est la fin de la puissance marocaine et la perte des territoires au nord et au sud face aux Espagnoles. Les régions autonomes qui avaient été édifiées par le célèbre sultan alaouite Moulay Ismaël avec leur propre armée autonome au sein d'une armée nationale, ont été démantelées à partir de 1859 comme il a été le cas avec l'armée rifaine qui contrôlait le Nord marocain. Cette date marque le début de la division du peuple marocain avec des luttes intestines alimentées par l'Etat français colonialiste. La France coloniale a largement participé à l’idée que l’Hespérie (Maghreb) serait entièrement arabe, à partir de 1859, pour diviser le peuple nord-africain essentiellement berbère à plus de 90 %. L'Etat français colonialiste a ainsi divisé le peuple nord-africain avec une centralisation du pouvoir aux mains d'une élite baptisée arabe qui n'a d'arabe que le nom. Cette élite est plus tôt une mafia qui a développé une corruption à grande échelle sans précédent en Afrique du Nord. Le peuple nord-africain est un peuple égalitaire depuis la révolte kharridjite des zénètes en 740 jusqu'aux invasions barbares ottomanes. Le peuple nord-africain en majorité écrasante berbère doit retenir deux dates désastreuses de son histoire, 1554 marquait les chutes des dynasties berbères face aux barbares ottomans et 1859 marquait la chute définitive face aux colonialistes Français qui ont démarré l’arabisation sauvage des noms des lieux et des tribus, ainsi (aït) en berrbère devenait (bani) en arabe. Même qu’auparavant, il y avait une arabisation avec le culte musulman surtout depuis les ottomans, mais l’arabisation la plus sauvage en changeant les noms des lieux a vu le jour avec la colonisation française et les bureaux arabes (une administration sous-jacente arabe) qu'elle a mis en place. Description des berbères (libyens) par Hérodote, le premier historien et anthropologue de l'histoire: https://drive.google.com/file/d/1VE_uEj7mc0-UK5kXmwAScomrq2h066uA/view?usp=sharing
Pour comprendre l'histoire, il faut la comparer avec ce que dit l'anthropologie, la paléoanthropologie, l'archéologie, l'ADN, la linguistique, la géographie, la géologie, les conflits historiques, le climat et ses changements. Toutes les races dont IBN Khaldoun parle, c’est de n’importe quoi ou c'est sa façon d'interpréter certaines coutumes qui sont propre à certains tribus isolées. Il n’y a qu’une seule race en Afrique du Nord, c’est la race méditerranéenne qui se trouve sur les deux rives de la méditerranée occidentale.
Cette assimilation des gétules s’est accélérée avec l’empire romain pour travailler dans les champs, le révolté Tacfarinas en est la preuve. À la fin de l’empire romain, sa faillite a poussé une partie des zénètes à passer de la sédentarité au semi-nomadisme avec une colonisation pastorale des territoires Gétules, ce qui a achevé leur assimilation. Les Gétules se sont fondus dans cette race méditerranéenne et ils n’existent plus en Afrique du Nord, à part dans quelques oasis isolés dans le Sahara où ils ont été zénétisé culturellement. https://www.dailymotion.com/embed/video/x10buzd?autoplay=1 Les Senhajas sont aussi un cocktail de zénètes et de Gétules sauf que leur proximité au sud de la Mauritanie et au nord du Sénégal au milieu des hamites et pas loin des noirs-africains leur langue zénète s'est altérée. Quant aux Gétules nomades hordes plus au sud du Sahara, la sécheresse les a poussés vers l’Afrique de l’Ouest et du centre dont descendent les Peuls et de nombreuse ethnies noires-africaines et dont parle Bernard LUGAN. Les Éthiopiens du Sahara (qui n'ont rien à voir l' Ethiopie d'aujourd'hui) de race Pygmoïde négroïde, ils ont été éliminés par les Gétules, il ne reste que quelques résidus au sein de la population nord-africaine. Les Gétules mangeaient ces Éthiopiens, ils les considéraient comme des singes, donc mangeables. Hérodote raconte que ces Éthiopiens ne ressemblaient à aucun être humain et que les Berbères les appelaient les hommes sauvages dont quelques poches vivaient encore dans les forêts de l'Atlas: https://drive.google.com/file/d/1VE_uEj7mc0-UK5kXmwAScomrq2h066uA/view?usp=sharing . Les tribus berbères dont IBN Khaldoun parle ne sont que des particularités d’adaptation des Berbères aux environnements où ils se trouvent, saharien, montagnard, côtier, etc. À partir de la conquête musulmane, il y a eu une migration sud-ouest vers le nord des Sanhajas pas très importante, mais, il y a eu surtout une sanhajisation de certaines tribus du nord par la mouvance religieuse des sanhajas, pour des raisons d'intérêts de l'or et des esclaves qui provenaient de l'Afrique noire, ce qui a provoqué la division des berbères. Mathématiquement les sanhajas représentent moins de 10 % de la population nord-africaine qui est de +- 110 millions d'habitants. D'après IBN KHALDOUN, les Sanhajas sont une confédération de tribus sur 11 confédérations qui peuplent l'Afrique du Nord. Grigori Lazarev, anthropologue et expert international : Contribution à la géographie médiévale des populations berbères Sanhajas du Haut Atlas marocain: https://drive.google.com/file/d/1roH8OF_iYO_UZYe_3vgEgc8k8yr7_fCA/view Grigori Lazarev, LES ṢANHĀJA DU MAGHREB CENTRAL AU X°-XI° SIECLE : Il est cependant difficile d’en déduire une histoire de Sanhaja venus de l’est et qui auraient été à l’origine des pays sanhajiens sédentaires de la période médiévale. On constate, lorsque l’on examine les populations autochtones des Tell de l’ouest, dont on retrouve aussi les noms dans les populations de première nation des Ṣanhāja, se caractérisaient par des langues appartenant à un sous-groupe du grand ensemble des langues zanatas (zénètes). Ces Sanhâjas auraient pu y arriver comme le firent les Zénètes, mais en provenance du sud-ouest: https://drive.google.com/file/d/1QFJn8oholoONCIpOACIKmgMaoGvjODIz/view?usp=sharing Ces affirmations de Grigori LAZAREV, se confirment par l'ADN, les Senhajas sont génétiquement des Berbères comme les autres sauf qu'ils ont une composante génétique noire-africaine plus importante de +- 20 % à cause de leur proximité avec l'Afrique noire en Mauritanie, alors que chez les Berbères du Nord, cette composante noire-africaine est de 0 % ou de +- 4 %. Les senhajas de la Mauritanie ont aussi 0 % ou presque de l'haplogroupe sémite J1, alors que les régions appelées senhajiennes en Algérie, dans les montagnes aux alentours d'Alger, l'Haplogroupe J1 atteint 35 %: https://www.phylogeographer.com/scripts/heatmap.php?newlookup=J1 Une preuve de plus qu'il y a eu bien de la sanhajisation en Algérie en plus de l'arabisation, mais pas de population sanhajienne, ni arabe. Ces populations qui se disent des sanhajas, sont cananéens sémites et ne sont pas des sanhajas, une petite minorité de sanhajas peut-être, vit parmi eux. Les vrais sanhajas de la Mauritanie n'ont presque pas de génome sémite. La forte concentration du génome sémite J1 dans la région montagneuse du centre-nord d'Algérie, vient principalement du Cananéens, des Juifs et des Phéniciens, mais aussi de la population du néolithique. Après la destruction du Carthage par les Romains, ces populations se sont réfugiées dans ces montagnes et prises en tenailles par les Romains à l'Est et les Maures alliés des Romains à l'Ouest. Ibn Khaldun a bien décrit le groupe berbère issu de ces cananéens. Saint Augustin en parle aussi que le nord-Est algérien était peuplé par des paysans cananéens. Les Algériens sont en majorité des zénètes, un cocktail de la race Adarante (de culture céramique cardiale) et d'indo-européens. Ces cananéens sont à la source de tous les problèmes de l'Afrique du Nord, d'abord avec la piraterie qu'ils ont développée depuis la conquête musulmane. On voit mal des nomades de senhajas sénégalo-mauritaniens, non seulement maîtriser la mer, mais pratiquer de la piraterie qui demande des connaissances d'experts en mer. Ils ont fait venir les Turcs ottomans qui ont ravagé l'Afrique du Nord, et aujourd'hui, ils sont les vecteurs de l'arabo-islamisme : https://www.youtube.com/embed/09DNfwcmf8A?autoplay=1. Vers l'an 1 000, les Zirides issus de ces cananéens ont trahi les Berbères Ketemas qui leur ont laissé le pouvoir, après la conquête de l'Egypte. Ces zirides ont commis un génocide contre les Zénètes de Tlemcen. Le mot mazice ou mazigh (amazigh) n'est qu'un titre de noblesse comme il a été le cas en Iran avec arya (aryens), les celtes etc., des héros, que s'attribuent les tribus, à l'époque. À la base, il y avait deux principaux peuples qui se sont fusionnés progressivement depuis 3 500 ans qu'on appelle les paléoberbères +- 25 % (les Berbères issus des Capsiens) et les néoberbères +- 75 % ( les Libyens (Botrs de langue zénète) de l'antiquité issus au sens large des peuples de la mer, une fusion d'indo-européens et de la race Adarante (de culture céramique cardiale) des peuples préceltiques du néolithique européen de la méditerranée occidentale avec les haplogroupes: E-M81, G, J2, R1b, R1a, J1, et des Balkans (E-M78)) , avant le brassage inter ces 2 groupes principaux par des migrations Est-ouest, depuis les Phéniciens et Ouest-Est. Soutien militaire des Botrs (Zénètes) aux phéniciens, en 700 avant J.C: https://youtu.be/qMv9Gyc08P8?t=274, avant de prendre le gouvernail avec la civilisation punique et déclencher un big bang civilisationnelle dans toute la méditerranée occidentale. Ce soutien militaire des zénètes coïncide avec la chute de la XXIIIe dynastie pharaonique des Berbères issus des peuples de la mer, face à la XXVe dynastie pharaonique d'origine nubienne. Ce qui laisse penser que les Berbères zénètes ont été chassés d'Egypte vers l'Est en Libye antique (Afrique du Nord). Depuis les Romains, d'autres peuples sont venu se fondre dans ce fond berbère qui se forme depuis le néolithique et la paléobebérité ibéromaurésiennene ne représente que 1 à 2 % du patrimoine génétique des nord-ouest-africains qui vient principalement du Sahara. Il y a eu une migration Est-Ouest massive des zénètes (Botrs) depuis le règne de l'empereur zénète romain Septième sévère en l'an 200, avec son projet de sédentarisation et d'arboriculture en Afrique du Nord. Auteurs romains: ces tribus Botrs (zénètes) fournissaient en main d’ œuvre agricole les régions de Libye et de Tunisie mises en culture par les Romains. Ces néoberbères zénètes montraient un sens aigu de l’innovation, inventant ou améliorant divers procédés techniques importants. Dans la vallée du Mzab, en implantant des centaines de milliers de palmiers, ils ont transformé le Sahara en un véritable paradis, vidéo : https://www.youtube.com/embed/OL1Zuosttp8?autoplay=1 Quant à Gabriel Camps, c’est déjà un peu scientifique qu'IBN Khaldoun, il se base sur l’anthropologie, mais il a agi aussi sous la contrainte de la politique coloniale française dans son projet d’arabisation des Berbères pour les affaiblir. Il a pris en compte aussi les fanatismes idéologique et religieux implantés par les barbares ottomans au sein d’une partie de la population. Les zénètes prennent ainsi la place des gétules d’après G. Camps. Les nombreux travaux de G. Camps réaffirment ainsi plusieurs fois la thèse d’un lent glissement des tribus libyennes, dans un sens est-ouest, à partir du IV siècle. Ce savant y voit la suite des mouvements protohistoriques qu’il a contribué à mettre en valeur : « tout se passe comme si au cours des siècles ces grandes tribus avaient lentement progressé de la Cyrénaïque vers l’afrique du nord centrale. Ces populations sont, pour G. Camps, radicalement différenciés des autres Berbères : « ces Zénètes ne sont pas les descendants des Numides et des Maures ; ils prennent la place des Gétules... Ce sont des Néoberbères ». Ils auraient atteint durant l’antiquité la Tingitaine depuis la Tripolitaine. Le premier mouvement d'émigration partit de l'est ; le second s'établit en Afrique du nord-ouest par une expansion de l'ouest à l'est. La troisième accession de peuples étrangers arriva par le nord. D'autres races vinrent s'implanter, non plus comme éléments d'une fusion nouvelle, mais comme colonies conservant une nationalité séparée. Ce furent, d'une part, les Phéniciens de Tyr et de Sidon, qui fondèrent à l'ouest de la grande Syrte des comptoirs commerciaux, dont le plus considérable fut Carthage ; de l'autre part, ce furent les Grecs de Théra, qui s'établirent à l'est de la Syrte, et dont Cyrène devint la métropole principale. Les populations commencent à se classer ; les divisions territoriales deviennent distinctes ; l'histoire sort de la confusion et des ténèbres. Hérodote parle des Troyens qui se nomment Maxyes ou Mazices (mazigh/amazigh) installés en Tunisie, probablement les proto-Zénètes (Botrs). Il parle aussi des garamantes, qui pourchassaient les Ethiopiens du Sahara (de race pygmoïde négroïde) que le célèbre antropoloque G. Sergi dans son ouvrage la race méditerranéenne, une référence mondiale pour l'anthropologie, en parle aussi. J. Bérard note qu'« une tradition déjà connue de Pindare au Ve siècle avant l'ère chrétienne voulait que les Doriens qui vinrent au VIIe siècle coloniser la Cyrénaïque eussent été accueillis à Cyrène par des Anténorides, descendants de Troyens partis d'Ilion lors du saccage de la ville et ils sont venus sur la côte libyenne en compagnie d'Hélène. Diaspora troyenne: https://www.persee.fr/doc/reg_0035-2039_1944_num_57_269_3017 Un autre élément nous lie à la Lydie (ouest de l'actuelle Turquie), c'est Goliath des récits Bibliques. Goliath veut dire roi en berbère. Les étrusques en Italie ont des origines lydiennes. Goliath était un géant qui a combattu les Hébreux. Ces Lydiens faisaient partie aussi de la coalition des peuples de la mer. L'écriture des Lydiens ressemble aussi à l'alphabet bebère libyque et phénicien. Le prénom Lydia était très courant chez les Berbères avant l'islamisation. Des chercheurs russes ont démontré des similitudes funéraires d'anciens peuples d'Afrique du Nord et du Caucase - Eura-Asie: https://drive.google.com/file/d/12EQwakl5Xha3Q5uQ8BPjkqufzBsEQJ7d/view?usp=sharing. L’élaboration par l’UNESCO des huit volumes de l’Histoire générale de l’Afrique a mobilisé plus de 230 historiens et autres spécialistes pendant plus de 35 années dont une partie importante de cet ouvrage sur l’Afrique du Nord : Préhistoire de l’Afrique du nord-ouest - Les proto-berbères - La période carthaginoise, romaine, post-romaine et le Sahara - La comquête musulmane de l'Afrique du Nord et la résistance berbère - L’avènement de l’Islam et l’essor de l’Empire musulman - Le rôle des sahariens dans les relations nord-sud, l'avènement des fatimides - Les Almoravides - l’unification du Maghreb sous les Almohades - Le Maroc, Algérie, Tunisie, les Ottomans et leurs héritiers - Résistances anti-coloniales en Afrique du nord-ouest et au Sahara - La domination européenne, méthodes et institutions - L'éonomie coloniale en Afrique du Nord, les répercussions sociales de la domination coloniale - La politique et le nationalisme au Maghreb et au Sahara 1919-1935 - Le Maroc du XIXe siècle à 1880 - La première guerre mondiale et ses conséquences - La traite des esclaves et l'emergeance d'un ordre économique dans l'Atlantique - L'Egypte dans le monde musulman (XII à XVI) - L'Egypte sous l'empire ottoman - L'Egypte depuis la conquête arabe jusqu'à a fin de l'empire berbère fatimide - La renaissance de l'Egypte (1805-1881) - HISTOIRE GÉNÉRALE DE L'EGYPTE
Les Origines préhistoriques de l'Ecriture PAR RM. GATTEFOSSÉ: Il y a eu autrefois une langue universelle. Nous avons trouvé dans la langue Berbère ou Tamachèque une de ces langues primitives, datant incontestablement de la période mégalithique, et son étude est particulièrement attachante. La survivance du Basque, les inscriptions et les médailles de Marseille, que l'on a essayé de traduire par du Grec primitif, mais qui sont du Numide ou du Celtibérien, montrent que le berbère Tamachèque, langue hyperboréenne et atlante, fut longtemps parlé, dans le Sud de la France, par les tribus dolichocéphales d’origine nordique. LIRE LA SUITE : https://drive.google.com/file/d/1MWjAl7BYZrZjG_l8I8kYz2auzb54l2bU/view?usp=sharing D’après cette grande étude réalisée sur l'ADN ancien de la région de la péninsule ibérique, il y a eu un remplacement de la patrilinéarité génétique à 100 % de l’ADN des Espagnoles par l’haplourgoupe R1b indo-européen qui se transmet de père à fils. Par contre l’ADN mitochondrial qui se transmet par la mère est resté à 60 % d’origine des autochtones ibères. Comme la langue se transmet de mère à l'enfant, la langue des autochtones ibères a survécu comme le Basque, etc. L'haplogroupe masculin Y a été remplacé en Espagne à 71 % et pas à 100 % comme il est dit dans cette étude, par ce que les haplogroupes I, G, J1, J2 et E, sont d'origine néolithique. En plus, la branche africaine R1b-v88 existait déjà durant le néolithique en Ibérie, venue d'Afrique du nord-ouest. Même l'haplogroupe R1b, son indo-européanité est discutable par ce qu'il existait déjà au néolithique en Asie mineure, il a juste joué un effet fondateur sur la race nordique et la race méditerranéenne aux crânes dolichocéphales qui ont migré en partie vers l'Asie, il y a +- 13 000 ans. La race rouge au crâne brachycéphale est la vraie race indo-européenne avec l'haplogroupe R1a. La brachycéphalie typiquement indo-européenne est de moins de 30 % en Europe, alors que la dolichocéphalie typiquement de la race méditerranéenne et de la race nordique (issue de la race méditerranéenne), dépasse les 40 %. La mésocéphalie née des deux races, elle est +- 30 %. En plus, pendant les premiers siècles, les invasions indo-européennes étaient exclusivement masculines et les femmes des autochtones étaient partagées, il n'y avait pas de mariages car les femmes n'étaient pas très nombreuse. Les enfants étaient tous des bâtards. Ces traditions ont continué à se pratiquer en Libye, d'après Hérodote à son époque: https://drive.google.com/file/d/1VE_uEj7mc0-UK5kXmwAScomrq2h066uA/view?usp=sharing L'haplogroupe y se transmet uniquement de père à fils. Ce qui laisse penser que la matrilinéarité génétique indo-européenne des femmes en Europe est beaucoup moindre que la patrilinéarité génétique indo-européenne des hommes. D'ailleurs, on le voit avec ces nombreux groupes raciaux issus de ce métissage inter autochtones européens et indo-européens. Sinon, il y aurait eu qu'un seul groupe racial en Europe. La seule race plus au moins pur, c'est la race nordique qui l'exprime par sa taille de minimum 1,80 mètre pour les hommes, son crâne dolichocéphale et sa blondeur. La taille peut s'expliquer que cette race vivait uniquement de la chasse, la viande est riche en vitamine A qui favorise la croissance, en plus de la dureté de la vie nomade dans les forêts en grimpant les arbres. Mais aussi que l'homme cro-magnon en Europe, en Afrique du Nord et au proche-orient était de grande taille. Il est fort probable aussi que l'homo sapiens est sorti d'Afrique du Nord vu qu'il s'y trouva depuis 315 000 ans, par le détroit du Gibraltar et il a rencontré l'homo néandhertal nord-Ouest européen et que cette race n'a pas été trop affecté par les homos sapiens peu nombreux venus d'Asie de +- 1,55 mètre de taille à cause de leur rencontre avec l'homo Est-Néandertal de +- 1,55 mètre de taille héritée de l'homme de Dénisova comme la brachycéphalie, mais il n'y a pas de preuves paléoanthropologiques pour le moment pour cette hypothèse. D'autant plus que l'Afrique du Nord et l'Europe étaient collées et dans la grotte Chauvet en Ardèche (France), on découvre une faune nord-africaine. La race méditerranéenne dolichocranéenne dont elle est issue la race nordique aussi dolichocranéenne, a perdu un peu de sa taille à cause de l'assimilation de +- 20 % des chasseurs-cueilleurs (aux crânes brachycéphales de +- 1,55 mètre de taille) arrivés d'Asie centrale par le nord de l'Europe, il y a 45 000 ans et plus tard les indo-européens (aux crânes bachycéphales et de +- la même taille). Mais aussi, à cause d'une sédentarité et d'une alimentation moins carnivore, donc moins riche en vitamine A qui favorise la croissance. Et ce sont la race nordique européenne et la race méditerranéenne qui ont envahi l'Asie centrale à la fin de la glaciation, il y a eu juste un come-back to Europe, après. Et l'haploroupe R1b est issue d’une race hybride entre la race nordique, la race race méditerranéenne et la race indo-européenne de l'haplogroupe R1a. Répartition de l'indice céphalique en Europe / par J. Deniker | Gallica : https://drive.google.com/file/d/1YXOwlF6Eg08ijH2gtQ4UgjodaSqsjy2E/view?usp=sharing
Ce qui est sûr, c'est que les indo-européens sont parmi les premiers à découvrir le cuivre puis le bronze et surtout à domestiquer le cheval, ceci leur a permis de conquérir le monde caucasien et de répandre leur culture et leur langue. Le célèbre anthropologue G. Sergi l'explique bien dans son célèbre ouvrage : la race méditerranéenne, qu'il y a eu une indo-européanisation culturelle beaucoup plus importante que génétique. Hans Friedrich Karl Günther a rejeté l'utilisation de « aryen » et « sémitique » comme termes raciaux, il a soutenu qu'il ne s'agissait que de termes linguistiques. Il faut faire une différence entre les théories racialistes qui tendent vers le racisme, et l'étude des races qui est un épanouissement dans le savoir des phénomènes de la nature comme tout autre phénomène. L’Italie est aujourd’hui avec les Balkans, les pays d’Europe de race méditerranéenne à plus de 70 %. Ces pays ont une histoire riche est une identité propre, la fausse Europe veut les exclure. Pourtant, si l’Europe existe, c’est bien grâce à l’arrivée des premiers hommes du groupe génétique E1B1B1 qui vont rayonner en Europe de l’Est et en Ibérie (Europe Occidental). Les principaux Haplogroupes d'ADNmt qui s'héritent de la mère: H_mtDNA, HV_mtDNA, I_mtDNA, J_mtDNA, K_mtDNA, T_mtDNA, U2_mtDNA, U3_mtDNA, U4_mtDNA, U5_mtDNA, U6_mtDNA, V_mtDNA, X_mtDNA. En Afrique du Nord, de 20 à 50 % de la population est issue de cette race et le reste de la population est d'origine celtibère, germanique notamment les vandales et les visigoths, sans compter les pirates vikings capturés par les berbères, les pirates ottomans ont capturé aussi plus de 2 millions d'européens qu'ils ont amené en Afrique du nord-ouest. En Italie 72 % descendent de cette race, les Sardes descendent essentiellement de cette race de fermiers anatoliens arrivés au néolithique, probablement d’Italie centrale. Cette race est présente dans tout le pourtour méditerraéen à des porcentage élévés, mais aussi dans toute l'Europe. On parle du mésolithique, entre – 25 000 et – 15 000, bien avant l’arrivée des Indo-aryens, faussement qualifié d'Indo-européens pour faire croire à leur légitimité en Europe. Une grande partie de l’Europe était sous les glaces, le peuplement et la civilisation arrive du Sud, et la Méditerranée devient le premier centre civilisé du monde, on retrouve une industrie forte développée, l’agriculture et l'élevage. Alors, si aujourd’hui l’identité européenne a évolué au point de faire d’un Asiatique ou d’un Aryen du Nord de l’Inde des autochtones, il ne faut jamais oublier qu’ils sont des arrivants tardifs et que l’Européen de souche est bien un Méditerranéen, de type atlanthrope. Les peuples des Balkans, les Illyriens et les Hellènes sont à l’origine de ce qui fait l’Europe, en matière de pensée et de vivre, malgré toutes les propagandes des Indo-aryens, cette vérité est immuable. Et l’Empire Romain lui aussi de race méditerranéenne a très largement contribué à cette résistance civilisationnelle aux invasions asiatiques. Ce n’est ni l’Angleterre, ni l’Allemagne, ni la Suède qui ont sauvé l’Europe du péril indo-aryen, mais bien les Romains et les Hellènes qui ont lutté farouchement pour sauvegarder la culture méditerranéenne, il est donc logique que le sud de l’Europe soit le berceau et l’exemple à suivre. Les généticiens européens préfèrent parler de 30 % ou 35 % pour ne pas choquer l’opinion européenne et satisfaire des décisions politiques qui ne vont pas dans le sens d’une reconnaissance raciale des vrais autochtones de certaines régions d’Europe comme les Balkans, on sait qu’en Grèce, on frôle les 50 % de gène E1b1b depuis au moins 22 000 ans. Cela voudrait dire que les vrais chiffres loin de la censure raciale seraient plus élevés. En 2015, Poznik et Underhill ont soutenu que l'haplogroupe E aurait surgi en dehors de l'Afrique. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4884158/ Ce modèle de ségrégation géographique au sein du clade CT ne nécessiterait qu'un seul échange d'haplogroupe continental (E vers l'Afrique), au lieu de trois (D, C et F) vers l'Asie. Le moment choisi pour ce retour présumé en Afrique, entre l'émergence de l'haplogroupe E et sa différenciation en Afrique de 58 000 ans, est conforme aux propositions fondées sur des données relatives au chromosome non-Y, de flux génétiques abondants entre l'Afrique et l'Arabie entre 50 et 80 000 ans. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/27111036/ Éclats ponctués dans la démographie masculine humaine déduits de 1 244 séquences du chromosome Y dans le monde: https://www.nature.com/articles/ng.3559 De fait, la théorie de la race méditerranéenne de Sergi s’opposait à la « théorie aryenne ou germanique» , alors en vogue, qui suggérait que le peuplement européen – porteur de la civilisation européenne – était d’origine nordique. Pour Sergi, il s’agit bien sûr d’une propagande nordiste aryenne, comme pour l’atlantisme nordique. Le fait que les peuples méditerranéens étaient responsables de la plus importante des civilisations antiques était un problème pour les promoteurs de la supériorité aryenne. La race méditerranéenne est caractérisée par une taille soit moyenne, soit grande, avec un crâne de taille modérée, n’importe quelle couleur des cheveux et des yeux, d’un teint du rose au brun foncé — le teint olive étant le plus fréquent, d’un nez aquilin ou droit. Plus connu sous le nom de “nez grec” et “nez romain”. 1.Nez de Nubie, 2. Nez grec, 3. Nez crochu, 4. Nez aquilin, 5. Nez retroussé, 6. Nez droit, 7. Nez romain, 8. Nez tordu. Les peuples méditerranéens, nord-ouest-africains et nordiques étaient tous issus de cette race méditerranéenne (race eurafricaine). La race méditerranéenne, la plus belle et la plus grande race au monde, était responsable des grandes civilisations de l'Antiquité, celles de l'Égypte, Carthage, celles de la Mésopotamie, de la Perse antique, de l’Égypte antique, de la Grèce et de Rome. D'après sa théorie, les Germains et les Scandinaves n'étaient pas Aryens mais appartenaient à la variété nordique de la race méditerranéenne. Les Aryens quant à eux étaient d'origine asiatique et appartenaient à la race Eurasiatique : https://www.youtube.com/embed/9BO952O1H70?autoplay=1. Cette théorie de Sergi est confirmé par cet autre spécialiste en la matière: https://www.youtube.com/embed/XSDawSp_Ey0?autoplay=1. Elle est confirmée aussi par la dolichocéphalie des nordiques et des méditerranéens, qui vient de la race arménoïde hyper-dolichocéphalique qui s'est propagé en en méditerranée avant et pendant le néolithique: https://www.youtube.com/embed/XSDawSp_Ey0?autoplay=1 « L’homme capsien est un protoméditerranéen bien plus proche par ses caractères physiques des populations berbères actuelles que de son contemporain, l’Homme de Mechta […]. C’est un dolichocéphale et de grande taille » (Gabriel Camps, 1981.). La mésocéphalie en Europe vient de la rencontre avec les indo-européens aux crânes brachycéphales et en partie avec les chasseurs-cueilleurs primitifs aux crânes brachycéphales et de +- 1,55 mètre de taille.
L'indice est calculé par la formule :
La mésocéphalie de la race hamitique vient de la rencontre avec ce type d'homme Cro-Magnon et les chasseurs-cueilleurs primitifs de +- 1,55 mètre de taille, probablement au proche-orient. https://www.youtube.com/embed/fap99hNVfv4?autoplay=1 La plus ancienne trace d'Homo sapiens hors d'Afrique : https://www.nature.com/articles/s41586-020-2259-z, L'affirmation est soutenue par une datation au carbone 14 qui donne un âge d'environ 45.000 ans aux restes de cinq fossiles humains retrouvés dans la célèbre grotte de Bacho Kiro en Bulgarie et qui sont accompagnés par des outils en pierre, des milliers d'os d'animaux chassés, des outils en os et également des ornements personnels comme des perles et des pendentifs : https://www.nature.com/articles/s41559-020-1136-3. Giuseppe Sergi (1841-1936) était l'un des anthropologues et psychologues les plus importants de l'ère du positivisme: trois domaines de sa recherche scientifique: la dégénérescence, l'eugénisme et la race. Son concept de dégénérescence est défini comme le développement de formes spéciales d'adaptation humaine à l'environnement. Selon Sergi, la race méditerranéenne qu'il appelait aussi la race eurafricaine, était originaire d'Afrique du Nord. La race méditerranéenne était la plus grande race du monde. Les quatre grandes branches de la race méditerranéenne étaient les Libyens (Berbères), les Ligures, les Pélasges et les Ibères. Les habitants de l’Égypte antique ont été identifiés par Giuseppe Sergi comme un sous-groupe des Hamites, constituant une variété proche de la race méditerranéenne. Sergi décrivit l’aire d’extension de la race méditerranéenne depuis les rives sud de la Méditerranée et le Sahara jusqu’à la Grande-Bretagne, et à l'Est jusqu'au Pakistan. La race méditerranéenne (Eurafricaine) qui constitue une souche distincte en elle-même avec ses propres caractères très marqués, à ne pas confondre avec ceux de toute autre souche européenne ou asiatique; c'est morphologiquement la plus belle race brune qui est apparue en Europe, ne dérive ni des noirs ni des blancs, mais constitue une souche autonome dans la famille humaine. Nous avons la preuve évidente que les Pélasges étaient une branche de la famille méditerranéenne dans l'étude et la comparaison des crânes anciens et modernes en Grèce et ses îles, ainsi qu'en Italie. Les invasions asiatiques, quelle qu'en soit la direction, ont produit un mélange de race, mais aucune altération de type dans les anciens habitants.
TABLE DES MATIÈRES Les données anthropologiques sur les Guanches (berbères des Iles Canaries), référence scientifique mondiale pour les études des berbèress, bien détaillé par l'anthropologue et psychologue Giuseppe Sergi dans son livre: |