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dimanche 6 novembre 2022

Encyclopédie Berbère

Encyclopédie Berbère
Encyclopédie Berbère
Encyclopédie berbère est une encyclopédie lancée en 1984 par Gabriel Camps, sous l’égide du Conseil international de la philosophie et des sciences humaines de l’UNESCO. Cet ouvrage, paru aux éditions Édisud (jusqu'en janvier 2008) puis aux éditions Peeters (depuis décembre 2010), est un travail de collaboration de spécialistes scientifiques au niveau international. Cette œuvre qui est unique par son objet et son angle pluridisciplinaire, s'impose comme une référence mondiale dans ce domaine. Le 1er volume de l'Encyclopédie berbère est le fruit d'un prototype, pensé dès 1970 par Gabriel Camps, professeur à l'Université de Provence, et son équipe.
Les principales disciplines de l'Encyclopédie berbère couvrent la linguistique, la littérature, les sciences historiques, la géographie et l'ethnologie-anthropologie.
Aujourd'hui, l'Encyclopédie berbère se dote d'un nouvel espace éditorial électronique.
Son site web
https://journals.openedition.org/encyclopedieberbere/
permet de consulter toute la collection en texte intégral et de la télécharger en PDF gratuitement.
 https://www.fichier-pdf.fr/2013/11/03/encyclopedie-berbere-volume-1/

        
 https://www.fichier-pdf.fr/2013/11/03/encyclopedie-berbere-volume-2/


LES PROLÉGOMÈNES D’IBN KHALDOUN LES SCIENCES ET DE LEURS DIVERSES ESPÈCES ; DE L’ENSEIGNEMENT, DE SES MÉTHODES ET PROCÉDÉS ET DE TOUT CE QUI S’Y RATTACHE.


 Ibn Khaldoun, Les prolégomènesPremière partie (1863). Traduits en Français et commentés par William MAC GUCKIN, Baron DE SLANE, membre de l’Institut. (1801-1878). Reproduction photomécanique de la première partie des tomes XIX, XX et XXI des Notices et Extraits des Manuscrits de la Bibliothèque Nationale publiés par l’Institut de France (1863). Paris: Librairie orientaliste Paul Geuthner, 1934 (réimpression de 1996), CXVI + 486 pages. Une édition numérique réalisée par Pierre Palpant, bénévole, Paris.

Ibn Khaldoun, Les prolégomènesDeuxième partie (1863). Traduits en Français et commentés par William MAC GUCKIN, Baron DE SLANE, membre de l’Institut. (1801-1878). Reproduction photomécanique de la deuxième partie des tomes XIX, XX et XXI des Notices et Extraits des Manuscrits de la Bibliothèque Nationale publiés par l’Institut de France (1863). Paris: Librairie orientaliste Paul Geuthner, 1936, 494 pages. Une édition numérique réalisée par Pierre Palpant, bénévole, Paris.

Ibn Khaldoun, Les prolégomènes. Troisième partie (1863). Traduits en Français et commentés par William MACGUCKIN, Baron DE SLANE, membre de l’Institut. (1801-1878).Reproduction photomécanique de la troisième partie des tomes XIX, XX et XXI desNotices et Extraits des Manuscrits de la Bibliothèque Nationale publiés parl’Institut de France (1863). Paris. Librairie orientaliste Paul Geuthner,Paris, 1938, 574 pages. Une édition numérique réalisée par Pierre Palpant, bénévole. 

 LES SCIENCES ET LEURS DIVERSES ESPÈCES LES PROLÉGOMÈNES d'IBN Khaldoun
LES SCIENCES ET LEURS DIVERSES ESPÈCES  LES PROLÉGOMÈNES d'IBN Khaldoun

De la réflexion. L’intellect ne peut embrasser toute la catégorie des choses sans l’aide de la réflexion. De l’intelligence expérimentale et de la manière dont elle se produit. De la nature des connaissances humaines et de celles des anges. Sur les connaissances acquises par les prophètes. L’homme est ignorant par sa nature ; ce qu’il sait consiste en connaissances ac¬quises. L’enseignement fait partie des arts. Histoire des méthodes d’enseignement chez les musulmans. Les bonnes traditions s’y perdent. Les connaissances (ou sciences) ne se multiplient que dans les villes on la civilisation et les usages de la vie sédentaire ont fait de grands progrès. Sur les diverses sciences qui, de nos jours, existent dans la civilisation (musulmane). Les sciences naturelles ou positives, et les sciences traditionnelles ou fondées sur la foi. — Les sciences islamiques. Des sciences coraniques, à savoir l’interprétation et la lecture. Les sept leçons. — L’interprétation traditionnelle et l’interprétation philologique. — Le keschaf d’Ez Zamakhcheri ; caractère de ce livre. — Les traditions et les termes techniques qui s’y rapportent. — Les recueils de traditions. De l’interprétation du texte coranique. Des sciences qui ont pour objet les traditions. Note sur les termes techniques employés dans la science des traditions.

LES SCIENCES ET LEURS DIVERSES ESPÈCES 4 LES PROLÉGOMÈNES d'IBN Khaldoun

LES SCIENCES ET LEURS DIVERSES ESPÈCES 4 LES PROLÉGOMÈNES d'IBN Khaldoun
# Sur la poésie contemporaine chez les Arabes (nomades) et les habitants des villes. Les Perses et les Grecs eurent des poètes. — Aristote a fait l’éloge du poète grec Omîros (Homère). — Les Himyarites eurent aussi de grands poètes. — Le dialecte arabe de l’Orient diffère de celui de l’Occident, et surtout du dialecte parlé en Espagne. — La poésie existe chez tous les peuples. — Caractères de la poésie chez les Arabes modernes. — Les savants ont tort de dédaigner les poèmes en arabe vulgaire. — Nom­breux échantillons de la poésie en style vulgaire, surtout celle des Arabes Maghrébins. # Sur les odes (mowascheha) et les chansons (ou ballades, zedjel), poèmes propres à l’Espagne. Origine des mowascheha. — Poètes qui se sont distingués dans ce genre de compo­sition. — Échantillons avec la transcription en caractères romains. — Ode composée en langue vulgaire par le vizir Ibn el‑Khatîb. — Mowaschehas composées par des poètes de l’Orient. — Origine et histoire du genre de poésie appelé zedjel. — Un long poème de ce genre. — Ce qu’on appelle dans le Maghreb Oroud el‑beled. — Pièce de vers dont les idées sont évidemment empruntées à la poésie persane. — Suite des mo­waschehas. — Les mewalia. — Les Kan wa kan. — Les Haufi. — Les dou‑beïtein. — Exemples de la mewalia. — Pour bien apprécier ces poèmes, il faut comprendre les dia­lectes dans lesquels ils sont composés. — Observations de l’auteur et fin de l’ouvrage.

LES ARTS ET TOUT CE QUI S’Y RATTACHE. IBN Khaldoun


LES ARTS ET TOUT CE QUI S’Y RATTACHE. IBN Khaldoun

De la véritable signification des termes bénéfice (rizc) et acquisition (kesb). On prouve que celle ci est le prix du travail de l’homme. Sur les voies et moyens divers de gagner sa vie (ma ach) Travailler au service d’un maître est un moyen de gagner sa vie qui n’est pas conforme à la nature. La recherche des trésors et des dépôts enfouis n’est pas un moyen naturel de gagner sa vie et de s’enrichir. La haute considération est une source de richesses. Ce sont ordinairement les gens qui savent s’abaisser et faire leur cour qui réus¬sissent dans le monde et qui font fortune. La servilité et la flatterie doivent compter parmi les moyens de parvenir. Les personnes chargées de fonctions qui se rattachent à la religion, les cadis, par exemple, les muftis, lesinstituteurs, les imams, les prédicateurs et les moueddins parviennent rarement à s’enrichir. Les hommes de peu de considération et les campagnards besoigneux sont les seuls qui adoptent l’agriculture comme un moyen de se procurer la subsistance. Sur le commerce, sa signification, ses procédés et ses divers genres. Sur l’exportation de marchandises. De l’accaparement. Le vil prix d’une marchandise nuit aux intérêts de ceux qui, par métier, s’occupent de cette (espèce de marchandise) dépréciée. Quels sont les hommes qui peuvent s’adonner au commerce avec avantage, et ceux qui doivent s’en abstenir. Le caractère moral des négociants est inférieur à celui des personnages qui exercent de hauts commandements, et s’éloigne de celui qui distingue l’homme de cœur. Pour apprendre un art quelconque, il faut avoir un maître. Les arts se perfectionnent dans une ville à mesure du progrès de la civilisation et de l’accroissement de la population. La stabilité et la durée des arts, dans une ville, dépendent de la stabilité et de l’an¬cienneté de la civilisation dans cette ville. L’amélioration des arts et leur extension dépendent du nombre des personnes qui en recherchent les produits. La décadence d’une ville entraîne celle des arts qu’on y cultive. Les Arabes sont le peuple du monde qui a le moins de disposition pour les arts. Celui qui possède la faculté d’exercer un certain art parvient très rarement à en acquérir parfaitement un autre. Indication des arts du premier rang. De l’agriculture. De l’art de bâtir. Des divers genres des bâtiments et les matériaux dont on les construit. — Des ques¬tions de mitoyenneté et leur solution. — De l’art de l’ingénieur. De l’art du charpentier. De l’art du tisserand et de celui du tailleur. De l’art des accouchements. Sur l’instinct et sur la perpétuité des espèces. De l’art de la médecine. — Il est nécessaire aux peuples sédentaires et aux habitants des villes, mais il est inutile aux peuples nomades. L’art d’écrire est un de ceux qui appartiennent à l’espèce humaine. Notions sur l’histoire de l’écriture. — Sur l’orthographe incorrecte employée dans les premiers exemplaires du Coran. — Les divers genres d’écriture. — Poème d’Ibn el Baouwab sur l’art de l’écriture. — Les sigles, les chiffres et l’art de déchiffrer. De la librairie. Le parchemin, le papier, etc. — Les traditions mises par écrit. — Vérification et correction des textes. De l’art du chant. Du chant et des instruments de musique. — Pourquoi la musique est elle une source de plaisir. — L’usage de psalmodier le Coran. — Introduction de la musique chez les Arabes. — Les chanteurs perses et grecs. — Ziryab. Les arts, et surtout ceux de l’écriture et du calcul, ajoutent à l’intelligence des per¬sonnes qui les exercent.



La civilisation en général d'IBN Khaldoun

La civilisation en général d'IBN Khaldoun

PREMIER DISCOURS PRÉLIMINAIRE. La réunion des hommes en société est une chose nécessaire, parce qu’ils ne peuvent subsister à moins de s’entr’aider. — Nécessité d’un modérateur qui puisse maintenir les hommes dans l’ordre, et les empêcher de s’attaquer les uns les autres. — Opinion des philosophes à ce sujet. SECOND DISCOURS PRÉLIMINAIRE. Traitant de la partie habitée de la terre, des prin¬cipales mers, des grands fleuves et des climats. Forme de la terre. — L’Océan. — Le zodiaque. — La ligne équinoxiale. — Les climats. — La mer Romaine (la Méditerranée). — La mer de Venise (l’Adriatique). — La mer de Chine, appelée aussi mer de l’Inde et mer Abyssinienne. — La mer d’Es Souîs (la mer Rouge). — Le canal vert ou mer de Fars (golfe Persique). — La mer de Djordjan ou de Taberistan (la mer Caspienne). — Le Nil. — L’Euphrate. — Le Tigre. — Le Djeïhoun (Oxus). SUPPLÉMENT DU SECOND DISCOURS PRÉLIMINAIRE. Pourquoi le quart septentrional de la terre a t il une population plus nombreuse que le quart méridional ? Notions préliminaires. — L’équateur. — Mouvement du soleil dans l’écliptique. — ¬La latitude d’un endroit. — Selon Averroès, la région équatoriale est habitée, ainsi que les contrées au delà. DESCRIPTION DU PLANISPHÈRE TERRESTRE. Quelle est la portion habitée de la terre ? — Les sept climats et leurs dimensions. — On divise chaque climat en dix sections égales. Le premier climat. — Le second climat. — Le troisième climat. — Le quatrième climat. — Le cinquième climat. — Le sixième climat. — Le septième climat.

La civilisation en général d'IBN Khaldoun 2



La civilisation en général d'IBN Khaldoun 2

TROISIÈME DISCOURS PRÉLIMINAIRE. Qui traite des climats soumis à une température moyenne ; de ceux qui s’écartent des limites où cette température domine, et de l’influence exercée par l’atmosphère sur le teint des hommes et sur leur état en général. Caractère particulier de chaque climat. — Les habitants des pays du Nord et des pays du Sud. — Les Esclavons. — Les Nègres. — Les Zendj. — Sur la couleur noire de la race nègre. QUATRIÈME DISCOURS PRÉLIMINAIRE. Qui traite de l’influence exercée par l’air sur le caractère des hommes. Les Nègres. — Les habitants des pays maritimes. — Opinion de Masoudi touchant le caractère léger et étourdi des Nègres. CINQUIÈME DISCOURS PRÉLIMINAIRE. Qui traite des influences diverses que l’abon¬dance et la disette exercent sur la société humaine, et des impressions qu’elles laissent sur le physique et le moral de l’homme. Les habitants des pays chauds et stériles sont mieux constitués physiquement et moralement que ceux des autres contrées. — Explication de ce fait. — Indication des effets produits par une nourriture trop abondante. — On peut s’habituer à vivre d’une faible quantité d’aliments. — La faim. — L’abstinence complète de toute nourriture. — Anecdotes à ce sujet. — Influence de la chair des animaux sur le corps et sur l’es¬prit de ceux qui en font leur principale nourriture. SIXIÈME DISCOURS PRÉLIMINAIRE. Concernant les hommes qui, par une disposition innée ou par l’exercice de pratiques religieuses, ont la faculté d’apercevoir les choses du monde invisible. Ce chapitre commence par des observations sur la nature de la révélation et des songes. Il y a certains hommes auxquels Dieu communique des révélations. — Comment on les reconnaît. — Parole du Prophète au sujet de la révélation. — Signes qui caracté¬risent les personnages inspirés. — Les miracles. — Comment ils se produisent. — L’annonce préalable (tahaddi) du miracle. — Nature des prodiges opérés par un homme qui est favorisé de Dieu sans être prophète. — Le Coran est le miracle le plus grand. — De la divination. — Une ordonnance parfaite règne entre tous les êtres du monde sensible. — L’âme et la faculté perceptive. — Les âmes qui sont capables de s’exalter jusqu’à la perception des choses du monde invisible. — Il y en a de di¬verses classes. — La révélation. — Comment elle arrive. — Les effets qu’elle produit sur celui qui la reçoit. — La divination. — Les diverses catégories de devins. — Opi¬nion de certains philosophes relativement à la faculté divinatoire. — Les songes et leurs divers genres. — Elles font une partie du prophétisme. — Comment l’âme se dégage du voile des sens au moyen du sommeil. — Charme employé pour se procurer des songes. — Les sachants. — Les aruspices. — Les augures. — Comment l’âme acquiert la disposition de recueillir des perceptions dans le monde invisible. — Les divers genres de divination. — Les devins. — Les augures. — Les insensés. — Les sachants. — Des paroles qui échappent à l’homme qui est sur le point de s’endormir ou de mourir. — Des exercices magiques. — Des djoguis. — Des soufis. — Des ins¬pirés (mohaddeth). — Anecdotes d’Omar et d’Abou Bekr. — Les idiots. — Les astro¬logues. — Les géomanciens et leur manière d’opérer. — Le calcul nommé Hiçab en¬-nîm. — La zaïrdja d’Es Sibti. — Problèmes d’arithmétique assez curi


LES VILLAGES, LES VILLES, LES CITÉS ET AUTRES LIEUX DES POPULATIONS SÉDENTAIRE


LES VILLAGES,  LES VILLES,  LES CITÉS ET  AUTRES LIEUX  DES POPULATIONS  SÉDENTAIRE

# La fondation des empires précède celle des villes et des cités. — La royauté s’éta¬blit d’abord et la cité ensuite. # Le peuple qui acquiert un empire est porté à s’établir dans des villes. # Les grandes villes et les édifices très élevés n’ont pu être construits que par des rois très puissants. # Les édifices d’une grandeur colossale ne peuvent pas devoir leur entière construction à un seul souverain. # Sur les choses dont il faut tenir compte lorsqu’on fonde une ville, et sur les suites que le défaut de prévoyance en cette matière peut avoir. # Quels sont les mosquées et les temples les plus illustres de l’univers. Description et histoire de Beït el Macdis, (le temple de Jérusalem), du temple de la Mecque et de celui de Médine (le Mesdjid el Haram). — Le Hidjr. Changements faits à la mosquée de la Mecque par Abd Allah Ibn ez-Zobeïr. — Signification du mot Becca. — La sakhra du temple de Jérusalem. La Comama (l’église de la Résurrection). — La mosquée d’Adam en Ceylan. # Pourquoi les cités et les villes sont peu nombreuses en Ifrîkiya et dans le Maghreb. # Les édifices et les grandes constructions élevées par les musulmans sont loin d’être en rapport avec la grandeur de ce peuple, et restent bien au dessous des bâti¬ments laissés par les nations précédentes. # La plupart des édifices bâtis par les Arabes tombent promptement en ruine. # Comment les villes tombent en ruine. # Si certaines villes et métropoles surpassent les autres en activité commerciale et par le bien être dont on y jouit, cela tient à ce qu’elles les surpassent aussi par leur population. # Sur le prix (des denrées et des marchandises) dans les villes. # Les gens de la campagne ne sont pas assez riches pour habiter les villes qui possè¬dent une nombreuse population. # Les différences qui existent entre un pays et un autre, sous le rapport de la pau¬vreté ou du bien être, proviennent des mêmes causes qui établissent des diffé¬rences semblables entre les villes. # Comment un grand nombre de maisons et de fermes se trouvent dans la possession de quelques habitants des villes. — Avantages qu’ils peuvent en retirer. # Dans les grandes villes, les hommes riches ont besoin de protecteurs ou doivent être ¬dans une position qui les fasse respecter. # Les grandes villes doivent aux dynasties qui y ont régné leur portion de cette civili¬sation qui se développe dans la vie sédentaire. Plus ces dynasties ont eu de durée et de force, plus cette civilisation est forte et persistante. # La civilisation de la vie sédentaire marque le plus haut degré du progrès auquel un peuple peut atteindre ; c’est le point culminant de l’existence de ce peuple, et le signe qui en annonce la décadence. # Toute ville qui est le siège d’un empire tombe en ruine lors de la chute de cet empire. # Certaines villes se distinguent par la culture de certains arts. # L’esprit de corps peut exister dans les villes ; quelques uns d’entre les habitants do¬minent alors sur le reste. # Sur les dialectes (arabes) parlés dans les villes.


LES SCIENCES ET DE LEURS DIVERSES ESPÈCES 2 LES PROLÉGOMÈNES d'IBN Khaldoun
LES SCIENCES ET DE LEURS DIVERSES ESPÈCES 2 LES PROLÉGOMÈNES d'IBN Khaldoun

# Du soufisme. Le soufisme est une science islamique. — Dérivation du mot soufi. — La règle des Soufis. — Progrès de l’aspirant dans la voie spirituelle. — Principe qui sert de base au système de pratiques adopté par les Soufis. — Premiers traités du soufisme. — Le combat spirituel et le dégagement de l’âme. — Dieu est‑il séparé de ses créatures ? — Examen de cette question et des significations que le terme séparation peut prendre. — La doctrine de l’unification ou panthéisme. — La théorie des apparences. — La doc­trine de l’identité absolue. — Opinion de certains Soufis, sur le dégagement. — Leur doctrine, au sujet du cotb et des nakîbs. — La doctrine de l’externe et de l’interne fut empruntée aux Ismaéliens par quelques Soufis. — Justification d’El‑Heroui, qui avait énoncé une opinion malsonnante au sujet de l’unité divine. — Examen des quatre points qui attirent surtout l’attention des Soufis. — Justification des Soufis. # La science de l’interprétation des songes. La nature et la cause des songes. — Les songes confus et les songes vrais. — Prin­cipes de la science de l’interprétation des songes. — Auteurs qui ont traité ce sujet. # Des sciences intellectuelles (ou philosophiques) et de leurs diverses classes. Les quatre sciences philosophiques. — Les sciences qui servent de base à la philo­sophie. — Indication des peuples qui, avant l’islamisme, cultivaient les sciences. — Omar ordonne la destruction des livres et recueils scientifiques que son général, Ibn Abi Ouekkas, avait trouvés chez les Perses. — Les philosophes grecs, piliers de la sagesse. — Le khalife El‑Mansour fait traduire les Éléments d’Euclide et autres traités. — Les philosophes musulmans. — La philosophie en Espagne, en Mauritanie et en Perse. — Les écrits de Teftazani. — « Je viens d’apprendre », dit l’auteur, « que la culture des sciences philosophiques est très prospère chez les Francs. » # Les sciences relatives aux nombres. L’arithmétique. — Les nombres ordonnés suivant une progression arithmétique ou géométrique. — Avicenne a traité ce sujet, l’ayant regardé comme formant une partie intégrante de la science mathématique. — L’ouvrage d’Ibn el‑Benna. # L’art du calcul (l’arithmétique pratique). La composition et la décomposition des nombres. — Les fractions. — Les nombres sourds. — Cet art utile est d’une origine comparativement moderne. — On l’a vulga­risé dans les grandes villes. — Ouvrages d’arithmétique dont on se sert dans le Ma­ghreb. — Les théorèmes du calcul peuvent se désigner au moyen de signes. # L’algèbre. Les équations du premier et du second degré. — El‑Kharizmi fut le premier qui écrivit sur cette branche de science. — L’auteur dit avoir appris qu’un des premiers mathématiciens de l’Orient venait de donner une grande extension à la solution des équations. # Les transactions (commerciales et autres). Auteurs espagnols qui ont écrit sur ce sujet. # Le partage des successions (feraid). Auteurs qui ont écrit sur cette branche de science. # Les sciences géométriques. Objet de la géométrie. — Les Éléments d’Euclide. — De quoi cet ouvrage se com­pose. — L’étude de la géométrie donne l’habitude de penser avec justesse. # La géométrie spéciale des figures sphériques et des figures coniques. Les traités de Théodose et de Ménélaus. — La théorie des sections coniques. — L’ouvrage des Beni Mouça. # La géométrie pratique (mesaha). # L’optique. # L’astronomie. But de cette science. — La sphère armillaire. — L’Almageste. # Les tables astronomiques Utilité de ces tables. — Auteurs qui ont travaillé sur les tables astronomiques. # La logique. Comment on parvient à reconnaître les universaux. — Les connaissances consistent en concepts et en affirmations. — Ce fut Aristote qui régularisa les procédés de la lo­gique et en forma un corps de doctrine. — Pourquoi on la nomma la science première. — Le Kitab al‑Fass. — Le traité d’Aristote renferme huit livres. — Titres de ces livres. — Les cinq universaux et le traité de Porphyre. — Le traité sur les définitions et les descriptions. — Modifications que les savants d’une époque plus moderne firent éprouver à l’Organon. — Plus tard, les docteurs traitaient la logique comme une science sui generis. — L’étude de la logique fut condamnée par les anciens musul­mans. — Ce furent El-Ghazzali et Er‑Razi qui, les premiers, se relâchèrent de cette rigueur. — Système de raisonnement employé d’abord par les théologiens musulmans pour défendre les dogmes de la religion. — Principes qu’ils adoptèrent. — Ce que les Acharites entendaient par états. — Ces doctrines renversaient toutes les colonnes de la logique. — El‑Ghazzali y renonça et suivit une nouvelle doctrine qui s’est tou­jours maintenue depuis. # La physique. L’objet de cette science. — Livres qu’on a composés sur cette matière. # La médecine. L’objet et le but de la médecine. — Traités de médecine. — La médecine chez les peuples nomades. — Les prescriptions médicales attribuées au Prophète ne font nul­lement partie de la révélation divine. # L’agriculture. L’agriculture chez les anciens. — L’agriculture nabatéenne. — On a composé beau­coup d’ouvrages sur l’agriculture. # La métaphysique (El‑ilahiya) Les personnes qui cultivent cette science disent qu’elle procure la connaissance de l’être tel qu’il est, et qu’en cela consiste la félicité suprême. — Dérivation du mot mé­taphysique. — Les théologiens des derniers siècles ont eu tort de fondre ensemble la scolastique et la métaphysique. — On ne doit pas chercher à démontrer par le raison­nement les dogmes de la loi révélée. — Il ne faut pas confondre dans une même science la théologie et la métaphysique. # La magie et la science des talismans. Les Assyriens, les Chaldéens et les Coptes possédaient des ouvrages sur ces ma­tières. — L’agriculture nabatéenne. — Les ouvrages de Tômtom, de Djaber et de Maslema. — La véritable nature de la magie. — Comment les âmes peuvent se dé­gager de l’influence des sens afin d’acquérir des notions du monde spirituel. — Il y a trois espèces de magie, dont deux ont une existence réelle. — Pratiquer la magie est un acte d’infidélité. — La réalité de la magie est prouvée par ce que Dieu en a dit dans le Coran. — L’ensorcellement. — Singuliers effets de la magie. — L’art talismanique a fait connaître les vertus merveilleuses des nombres aimables ou sympa­thiques. — Le sceau du lion. — L’amulette sextuple. — L’ouvrage de Maslema sur la magie. — Les gens qui font crever les bestiaux. — Comment les philosophes (libres penseurs) distinguent entre la magie et l’art des talismans. — Comment on peut dis­tinguer entre un magicien et un prophète. — Prodiges opérés par des Soufis. — Le Djirefch kavian. — L’amulette centuple formée de nombres. — La loi condamne la magie et l’art des talismans. — Selon les théologiens scolastiques, c’est par le tahaddi qu’on peut distinguer entre l’acte d’un prophète et celui d’un magicien. — Les effets du mauvais œil. # Les propriétés occultes des lettres de l’alphabet. La simia. — Ouvrages sur ce sujet. — Selon certains Soufis, il y a quatre éléments. — Selon d’autres, c’est à leur valeur numérique que les lettres doivent leur influence. — Influence des lettres et des mots. — En quoi la vertu secrète des talismans diffère de celle des mots. — A l’influence des noms se mêle quelquefois celle des astres. — Les invocations. — Ouvrage de Maslema sur la magie. — La simia est réellement une branche de la magie. — Miracle opéré en faveur d’Abou Yézid el‑Bestami. — Manière d’obtenir, au moyen de la combinaison des lettres, la réponse à une question. # Observations du traducteur sur la zaïrdja d’Es‑Sibti. # L’alchimie. Théorie de cet art. — L’élixir. — La science de Djaber (Geber). — Le Retbat al­-Hakim, traité d’alchimie composé par Maslema. — Traité d’alchimie attribué à Kha­led Ibn Yezîd. — Texte d’une épître composée sur l’alchimie par Ibn Bechroun. — Théorie de l’œuvre ou pierre philosophale. — Conversation d’Ibn Bechroun avec Maslenta au sujet de l’œuf. — Prétendue démonstration de cette question au moyen de la géométrie. — Explication de quelques termes. — Selon Ibn Khaldoun, l’al­chimie doit être regardée comme une espèce de magie.

LA CIVILISATION CHEZ LES NOMADES ET LES PEUPLES A DEMI SAUVAGES ET CHEZ CEUX QUI SE SONT ORGANISÉS

LA CIVILISATION CHEZ LES NOMADES ET LES PEUPLES A DEMI SAUVAGES ET CHEZ CEUX QUI SE SONT ORGANISÉS

# La vie nomade et la vie sédentaire sont des états également conformes à la nature. # L’existence de la race arabe dans le monde est un fait conforme à la nature. Les agriculteurs, les pasteurs, les nomades. # La vie de la campagne a précédé celle des villes. — Elle a été le berceau de la civi¬lisation. — Les villes lui doivent leur existence et leur population # Les gens de la campagne sont moins corrompus que ceux de la ville. Anecdote d’El Haddjadj, qui reprocha à Selma de s’être arabisé. — Allusion au té¬moignage de Khozeïma et au chevreau d’Abou Borda. # Les gens de la campagne sont plus braves que ceux des villes. # La soumission aux autorités constituées nuit à la bravoure des citadins, et leur en¬lève la pensée de se protéger eux mêmes. Le khalife Omar défend à Saad de blesser l’amour propre de Zehra. — Le contrôle d’une autorité supérieure nuit à l’énergie des peuples. — L’éducation scolaire nuit à l’énergie de l’âme. # La faculté de vivre dans le désert n’existe que chez les tribus animées d’un fort esprit de corps. # L’esprit de corps ne se montre que chez les gens qui tiennent ensemble par les liens du sang ou par quelque chose d’analogue. # La pureté de race ne se retrouve que chez les Arabes nomades et les autres peuples à demi sauvages qui habitent les déserts. # Comment les noms patronymiques des tribus perdent leur exactitude. Anecdote d’Arfadja. # Le droit de commander ne sort jamais de la tribu ; il reste dans la famille qui s’ap¬puie sur des nombreux partisans. Ce chapitre est tiré de l’édition de Boulac. # Chez les peuples animés d’un même esprit de corps, le commandement ne saurait appartenir à un étranger. Tribus qui se sont attribué une autre origine que la véritable. # Chez les familles qui sont animées d’un fort esprit de corps, la noblesse et l’illus¬tration ont une existence réelle et bien fondée ; chez les autres, elle ne présente que l’apparence et le semblant de la réalité. Comment les familles arrivent à l’illustration. — Erreur d’Averroès au sujet de la noblesse des familles. # Si les clients et les créatures d’une famille participent à sa noblesse et à sa consi¬dération, ils ne doivent pas cet avantage à leur origine, mais à la réputation de leur patron. # La noblesse d’une famille atteint son point culminant dans quatre générations. # Les tribus à demi sauvages sont plus capables d’effectuer des conquêtes que les autres peuples. # L’esprit de corps aboutit à l’acquisition de la souveraineté. # Une tribu qui se livre aux jouissances du luxe se crée des obstacles qui l’empê¬cheront de fonder un empire. # Une tribu qui a vécu dans l’avilissement est incapable de fonder un empire. Dieu retint les Israélites dans le désert pendant quarante ans afin que leurs enfants s’habituassent à l’indépendance et se rendissent capables de conquérir la terre promise. # Une tribu s’avilit qui se résigne à payer des impôts et des contributions. Parole du Prophète au sujet d’un soc de charrue. — Parole de Chehrberaz, roi d’El Bab. # Celui qui cherche à se distinguer par de nobles qualités montre qu’il est capable de régner. Sans vertus, on ne parvient jamais au pouvoir. Qualités déployées par un chef de parti qui est destiné à fonder un empire. # Les peuples les moins civilisés font les conquêtes les plus étendues. Discours d’Omar, dans lequel il pousse les musulmans à faire la conquête de l’Irac. # Toutes les fois que l’autorité souveraine échappe aux mains d’un peuple, elle passe à un autre peuple de la même race, pourvu que celui-ci ait conservé son esprit de corps. # Le peuple vaincu tâche toujours d’imiter le vainqueur par la tenue, la manière de s’habiller, les opinions et les usages. # Un peuple vaincu et soumis dépérit rapidement. # Les Arabes ne peuvent établir leur domination que dans les pays de plaines. # Tout pays conquis par les Arabes est bientôt ruiné. Anecdote d’El Haddjadj. # En principe général, les Arabes sont incapables de fonder un empire, à moins qu’ils n’aient reçu d’un prophète ou d’un saint une teinture religieuse plus ou moins forte. # De tous les peuples, les Arabes sont les moins capables de gouverner un empire. # Les peuplades et les tribus (agricoles) qui habitent les campagnes subissent l’au¬torité des habitants des villes.

LES DYNASTIES, LA ROYAUTÉ, LE KHALIFAT, ET L’ORDRE DES DIGNITÉS DANS LE SULTANAT IBN Khaldoun

LES DYNASTIES, LA ROYAUTÉ, LE KHALIFAT, ET L’ORDRE DES DIGNITÉS DANS LE SULTANAT IBN Khaldoun

# On ne peut établir sa domination ni fonder une dynastie sans l’appui de son peuple et de l’esprit de corps qui l’anime. # Une dynastie qui parvient à s’établir d’une manière solide cesse de s’appuyer sur le parti qui l’avait portée au pouvoir. # Des personnages appartenant à une famille royale parviennent quelquefois à fonder un empire sans avoir eu l’appui de leur propre peuple. # La religion enseignée par un prophète ou par un prédicateur de la vérité est la seule base sur laquelle on puisse fonder un grand et puissant empire. # Une dynastie qui commence sa carrière en s’appuyant sur la religion double la force de l’esprit de corps qui aide à son établissement. # Une entreprise qui a pour but le triomphe d’un principe religieux ne peut réussir si elle n’a pas un fort parti pour la soutenir. # Une dynastie ne peut étendre son autorité que sur un nombre limité de royaumes et de contrées. # La grandeur d’un empire, son étendue et sa durée sont en rapport direct avec le nombre de ceux qui l’ont fondé. # Un empire s’établit difficilement dans un pays occupé par de nombreuses tribus ou peuplades. # Dans un empire, le souverain est naturellement porté à se réserver toute l’autorité ; on s’y abandonne au luxe, à l’indolence et au repos. # Lorsque l’empire a acquis sa forme naturelle par l’établissement de l’autocratie et par l’introduction du luxe, il tend vers sa décadence. # Les empires, ainsi que les hommes, ont leur vie propre. # Dans les empires, les habitudes de la vie sédentaire remplacent graduellement celles de la vie nomade. Mariage d’El‑Mamoun avec Bouran. — Anecdote d’El‑Haddjadj. # L’aisance du peuple ajoute d’abord à la force de l’empire. # Indication des phases par lesquelles tout empire doit passer, et des changements qu’elles produisent dans les habitudes contractées par le peuple pendant son sé­jour dans le désert. # La grandeur des monuments laissés par une dynastie est en rapport direct avec la puissance dont cette dynastie avait disposé lors de son établissement. La taille des anciens peuples ne dépassait pas celle des modernes. — Og, fils d’Enac. # Redevances des provinces de l’empire. Impôts fournis par les provinces. — Trésors amassés par quelques princes. — Voyages d’Ibn Batoutah. # Le souverain qui s’engage dans une lutte avec sa tribu ou avec les membres de sa famille se fait appuyer par ses affranchis et par ses clients. # De la condition des affranchis et des clients sous l’empire. # De ce qui arrive à un empire quand le sultan est retenu en tutelle et n’exerce aucune autorité. # Le ministre qui tient son souverain en tutelle se garde bien de prendre les titres et les attributs de la royauté. # De la royauté ; sa véritable nature et ses diverses espèces. # Trop de sévérité dans un souverain nuit ordinairement à l’empire. # Sur la dignité de khalife et celle d’imam. # De la diversité d’opinions qui existe au sujet du khalifat et des qualités qu’un khalife doit posséder. L’établissement d’un imam est une chose d’obligation. — Peut‑il y avoir deux imams à la fois ? — Qualités requises dans un imam. — L’imam doit‑il appartenir à la tribu de Coreïch ? # Des opinions des Chîïtes au sujet de l’imamat. Les Imamiens. — Les Zeïdiya. — Les Rafedites. — Les Gholat. — Les Ouakefiya. — Les Duodécimains. — Les Keïçaniens. — Les Zeïdiya encore. — Les Imamiens encore. — Les Ismaéliens. # Comment le khalifat (gouvernement spirituel et temporel) se convertit en royauté (gouvernement temporel). La royauté et l’esprit de corps ne sont pas absolument condamnés par la loi. — Richesses acquises par quelques‑uns des Compagnons. — La guerre d’Ali contre Moaouïa. — Paroles d’El‑Mansour au sujet des Omeïades. — Anecdote d’Abd Allah Ibn Me­rouan. # Sur le serment de foi et hommage. # Sur le droit de succession dans l’imamat. Les imams désignent leurs successeurs. — Moaouïa et Yezîd. — Erreur des Ima­miens. — Premières guerres civiles dans le sein de l’islamisme. — Meurtre d’Othman. — Guerre entre Yezîd et El-Hoceïn. — Révolte d’Abd Allah Ibn ez‑Zobeïr. — Justi­fication de la conduite des Compagnons pendant ces événements. # Sur les offices et charges religieuses qui dépendent du khalifat. L’imamat de la prière. — La charge de mufti. — L’office de cadi. — Le redresse­ment des griefs. — La chorta. — Les légistes méritent des égards, mais on ne doit leur permettre d’exercer aucune influence politique. — L’adala. — La hisba. — La sicca. # Sur le titre d’émîr el‑moumenîn. Substitution du mot molk ou doula à celui de dîn, dans les surnoms honorifiques. — Le titre d’émir el‑moslemîn donné à Youçef Ibn Tachefîn. — Le mehdi des Almo­hades. # Sur la signification des mots Babba (pape) et Batrik (patriarche), termes em­ployés chez les chrétiens ; et sur celui de Cohen, dénomination usitée chez les Juifs. Le royaume des Juifs. — Le Messie. — Liste des livres dont se composent le Vieux et le Nouveau Testament.

LES SCIENCES ET DE LEURS DIVERSES ESPÈCES 3 LES PROLÉGOMÈNES d'IBN KhaldounLES SCIENCES ET DE LEURS DIVERSES ESPÈCES 3  LES PROLÉGOMÈNES d'IBN Khaldoun

# La philosophie est une science vaine en elle‑même et nuisible dans son application. La doctrine des philosophes. — Ils prétendent démontrer les dogmes de la foi au moyen de la raison. — Les premiers intelligibles. — Les seconds intelligibles. — Selon les philosophes, la perception de l’être forme le bonheur suprême. — Aristote, le premier précepteur, réduisit en système les règles de la logique. — Toute la doctrine des philosophes est fausse. — Démonstration de cette assertion. — Avertissement aux personnes qui étudient la philosophie. # La vanité de l’astrologie démontrée. — Cet art est fondé sur des principes dont la faiblesse est évidente. — Les conséquences en sont dangereuses. Démonstration détaillée de ces vérités. — Pièce de vers dirigée contre les astro­logues. # La permutation des métaux est impossible. — La pierre philosophale ne saurait exister. — L’étude de l’alchimie est pernicieuse. Motifs qui portent quelques hommes à étudier l’alchimie. — Leurs opinions au sujet de la pierre très noble. — Leurs opérations. — Quelques‑uns parmi eux s’occu­pent uniquement à frauder le public. — Théories d’Avicenne et de Toghraï au sujet de l’alchimie. — Réfutation de ces théories. # Indication des sujets qu’il convient de traiter dans des ouvrages, et de ceux qu’il faut laisser de côté. Explication des termes exposition du premier degré, exposition du second, degré. — Les diverses espèces d’écritures. — Les sujets qu’on peut traiter dans un ouvrage sont huit en nombre. — Le plagiat. # Trop d’ouvrages sur un même sujet nuisent à l’acquisition de la science dont ils traitent. Pour étudier à fond la doctrine d’une seule école de jurisprudence, il faudrait y passer sa vie. — Le Modaouena. — Le kitab de Sibaouaïh. — Le Moghni d’Ibn Hicham. # Le trop grand nombre d’abrégés scientifiques nuit aux progrès de l’instruction. # De la direction qu’il faut imprimer à l’enseignement afin de le rendre vraiment utile. Mode d’enseignement recommandé par l’auteur. — Système défectueux que les professeurs suivaient de son temps. — Conseils aux étudiants. Utilité de la logique. # En traitant des sciences qui servent uniquement à l’acquisition d’autres sciences, il ne faut pas pousser trop loin ses spéculations, ni suivre les questions de ces sciences auxiliaires jusque dans leurs dernières ramifications. # Sur l’instruction primaire et sur les différences qui existent entre les systèmes d’en­seignement suivis dans les divers pays musulmans. L’enseignement au Maghreb, en Espagne, en Ifrîkiya et en Orient. — Plan d’en­seignement proposé par le cadi Abou Bekr Ibn el‑Arbi. # Trop de sévérité dans l’enseignement des élèves leur est nuisible. Les enfants qu’on élève avec sévérité perdent l’élasticité de leur esprit et sont portés au mensonge et à la dissimulation. — Nombre de coups qu’on peut infliger à un en­fant dans le but de le corriger — Recommandations faites par le khalife Haroun er­-Rachîd au précepteur de son fils El‑Amîn. # Les voyages entrepris dans le but d’augmenter ses connaissances et de travailler sous les professeurs d’autres pays servent à compléter l’éducation d’un étudiant. # De tous les hommes, les savants s’entendent le moins à l’administration politique et à ses procédés. # La plupart des savants, chez les musulmans, ont été de naissance étrangère. Exposition de ce fait et indication des causes qui l’ont produit. # Si un individu a contracté, dans sa jeunesse, l’habitude de parler une langue non arabe, ce défaut rend l’acquisition des sciences (arabes) moins facile pour lui qu’elle ne l’est pour ceux dont l’arabe est la langue maternelle. Avantage de l’enseignement qui se donne de vive voix. — L’enseignement était gra­tuit chez les premiers musulmans. # Les sciences qui se rapportent à la langue arabe. # La grammaire (nahou). Signes particuliers à la langue arabe. — Origine et progrès de la science gramma­ticale. — Sa décadence semblait inévitable quand Ibn Hisham vint l’arrêter par la publication de son Moghni ’l-Lebîb. # La lexicologie (logha). Le Kitab el‑Aïn d’El‑Khalîl Ibn Ahmed. — Les abrégés de cet ouvrage. — Le Sahâh d’El‑Djeuhari. — Le Mohkam d’Ibn Cîda. — Le Djemhera d’Ibn Doreid. — L’Asâs el‑Belagha de Zamakhcheri. — L’Alfadh d’Ibn es‑Sikkît. — L’emploi de l’induction dans les questions philologiques, est‑il permis ? # La science de l’exposition ou rhétorique. Indication de certaines finesses de la langue arabe. — Utilité de la science de l’ex­position. — La science de la réalisation (art de bien s’exprimer). — La science des or­nements. — Auteurs qui ont traité ces sujets. — Les Orientaux y sont plus habiles que les Occidentaux. — Cause de ce fait. — Cette science est très utile, parce qu’elle nous met en mesure d’apprécier l’élégance inimitable du style du Coran. — Le commen­taire de Zamakhcheri sur ce livre est très beau, mais l’étudiant doit s’en méfier, à cause des doctrines peu orthodoxes qui s’y trouvent. # La littérature (adeb). Comment on se forme le style. — Les quatre recueils qui servent de base à la lit­térature (ou beau style). — Le chant fut cultivé dans les premiers temps de l’isla­misme. — Éloge du Kitab el‑Aghani. # Le langage est une faculté qui s’acquiert comme celle des arts. Comment la langue arabe s’est altérée. # La langue actuelle des Arabes (Bédouins) est un idiome spécial, différent de ceux des descendants de Moder et des Himyarites. Indication de certaines finesses de la langue arabe. — La suppression des dési­nences grammaticales ne nuit aucunement à la clarté de cette langue. — L’idiome de Moder. — L’arabe actuel se prête à l’expression des idées tout aussi bien que l’arabe ancien. — Marque particulière par laquelle se distingue l’arabe moderne. — La pro­nonciation du caf (ﻖ). # La langue des Arabes domiciliés et des habitants des villes est une langue particu­lière et sui generis, différente de la langue de Moder. En Mauritanie, l’arabe s’est berbérisé ; en Espagne, il s’est altéré par le contact des musulmans avec les natifs de la Galice et les Francs. # Comment on peut apprendre la langue de Moder. # La faculté de parler la langue de Moder ne doit pas être confondue avec (la con­naissance de) la grammaire. On peut l’acquérir sans le secours de cet art. Différence entre la théorie et la pratique. — La grande utilité du kitab de Sîbaouaïh. # Les études grammaticales en Espagne. # Sur la signification que le mot goût comporte dans le langage des rhétoriciens. La faculté désignée par ce terme ne se trouve presque jamais chez les étrangers qui se sont arabisés. Cette faculté est maintenant perdue pour les habitants des villes. # Les habitants des villes, en général, ne peuvent acquérir qu’imparfaitement cette faculté (de bien parler) qui s’établit dans l’organe de la langue et qui est le fruit de l’étude. Plus leur langage s’éloigne de celui des Arabes (purs), plus il leur est difficile d’acquérir cette faculté. Singulier exemple de l’arabe corrompu qui s’emploie dans la Mauritanie. — En Espagne, Ibn Haïyan, l’historien, tient un haut rang comme bon écrivain. — Déclin des études dans ce pays. — En Afrique, la langue arabe est submergée sous les flots de l’idiome berber. — En Orient, la faculté de bien parler l’arabe se conserva sous la dynastie omeïade et sous celle des Abbacides, puis elle s’altéra et se corrompit sous la dynastie des Deïlemites et celle des Seldjoukides. # Le discours peut se présenter sous deux formes : celle de la poésie et celle de la prose. Observations sur le style du Coran. — L’emploi de la prose rimée dans les pièces émanant du souverain est général chez les Orientaux, mais l’auteur ne l’approuve pas. — Raisons qu’il en donne. # Il est rare de pouvoir composer également bien en prose et en vers. # Sur l’art de la poésie et la manière de l’apprendre. Manière de composer un poème. — Les tournures ou idées propres à la poésie. — Exemples. — Description ou définition de la poésie. — Pourquoi quelques critiques ont exclu El-Motenebbi et Abou ’l-Alâ ’l-Maarri du nombre des poètes. — Indication des poètes dont on doit étudier les œuvres, si l’on désire acquérir la faculté de com­poser en vers. — Pourquoi les cantiques renfermant les louanges du Seigneur ou du Prophète sont rarement bons. — Texte d’un poème didactique sur l’art poétique. # Dans l’art de composer (avec élégance) en vers et en prose, on ne s’occupe pas des pensées, mais des paroles. # La faculté poétique s’acquiert à force d’apprendre par cœur beaucoup de vers, et sa bonté dépend de celle des morceaux dont on se sera orné la mémoire. Moyen de se former un bon style poétique. — Modèles à suivre. — Pourquoi les théologiens, les grammairiens, les légistes et les philosophes deviennent rarement bons poètes. — Entretien à ce sujet entre l’auteur et le vizir Ibn el‑Khatîb. — Les poètes musulmans surpassent, par le style et l’exposition, les poètes des temps anté­islamites. — Ce fut au Coran et à la Sonna qu’ils durent cette supériorité. # Sur le discours (ou style) naturel (simple) et le discours artificiel (orné). Indica­tion de ce qui fait le mérite du discours artificiel et des cas dans lesquels il est en défaut. Théorie de la rhétorique. — Manière d’orner le discours. — Le style orné com­mença à prévaloir chez les poètes subséquemment à l’islamisme. — Exemples de la poésie simple ou naturelle. — Boutade d’un savant docteur contre les auteurs qui af­fectent d’écrire en style orné. — On doit faire un rare emploi d’ornements. — La prose avant et après l’islamisme. # Du dédain que les personnages haut placés montrent pour la culture de la poésie

LES DYNASTIES, LA ROYAUTÉ, LE KHALIFAT, ET L’ORDRE DES DIGNITÉS DANS LE SULTANAT 2 IBN Khaldoun

LES DYNASTIES, LA ROYAUTÉ, LE KHALIFAT, ET L’ORDRE DES DIGNITÉS DANS LE SULTANAT 2 IBN Khaldoun

# Sur les dignités et les titres qui sont spéciaux à un gouvernement royal ou sultanat. Devoirs d’un sultan et d’un vizir. — Le secrétaire. — Le hadjeb ou chambellan. — Le naïb ou lieutenant du sultan. — Vizirat d’exécution. — Vizirat de délégation. — Les émirs. — Le vizir. — Le hadjeb. — Le dewadar. — Le hidjaba. — Le cheïkh des Almohades. — Le saheb el‑achghal. — Le cahreman. — Le mizouar. — Le prévôt des djandar. — Le ouakîl. — Le hakem. — Le naïb. — Le vizir sous la dynastie des Mamloucks. # Bureau des finances et des contributions. Le divan. — Le nadher el‑djeïch. — L’ostad‑ed‑dar. — Le khazen‑dar. # Le bureau de la correspondance et du secrétariat. La taoukiâ. — Le secrétaire d’État. — Le saheb el‑inchâ. — Épître d’Abd el‑Hamîd sur les devoirs des écrivains employés dans les bureaux du gouvernement. — La chorta. — Le saheb es‑chorta. — Le hakem. — Le saheb el‑medîna. — Le ouali. # Le commandement de la flotte. L’almilend. — Esquisse de l’histoire maritime de la Méditerranée. — Le caïd. — Le raïs. — Déclin de la puissance maritime des musulmans en Afrique et en Espagne. # Différence remarquable qui existe entre les charges d’épée et celles de plume. # Sur les emblèmes de la royauté et les marques distinctives de la souveraineté. Les drapeaux et la musique. — Le tazouagaït. — Les drapeaux blancs, noirs verts. — Le djalich et le djitr. — Le trône. — La sicca ou monnaie. — Les dirhem­s et les dinars. — Le sceau. — Le khatem. — L’alama du cadi. — Manière de fermer les lettres et les dépêches. — Le tiraz ou bordure de robe. — Le fostat ou tente. Anecdote d’El‑Haddjadj. — Le siadj et l’afrag. # De la macsoura et de la prière qui se fait du haut de la chaire. # Sur la guerre et les usages militaires des divers peuples. Les diverses manières de combattre. — Les grandes divisions de l’armée. — Explication des termes tabiya, mocaddema, meïmena, calb, etc. — Usages militaires des Roum et des Goths. — Le medjbouda. — Le Kerdous. — Troupes chrétiennes au service des sultans. — Leur solidité. — Allocution du khalife Ali à ses troupes. — Poème sur l’art de la guerre. — La victoire dépend de la réunion de plusieurs causes dont les unes sont visibles ou matérielles, et les autres invisibles ou morales. — Er­reur de Tortouchi à ce sujet. # Sur la cause qui fait augmenter ou diminuer le revenu d’un empire. # Les droits d’entrée et de marché s’établissent quand l’empire tire vers sa fin. # Le souverain qui fait le commerce pour son compte nuit aux intérêts de ses sujets et ruine les revenus de l’État. # Le sultan et ses officiers ne vivent dans l’opulence qu’à l’époque où l’empire est dans la période intermédiaire de son existence. Le sultan empêche les employés de l’État d’émigrer en pays étranger. — Quand on passe dans un autre pays avec sa fortune, on s’expose à se la voir enlever par le sou­verain de cette contrée. — Exemples. # La diminution des traitements amène une diminution dans le revenu. # Un gouvernement oppressif amène la ruine de la prospérité publique. Anecdote du roi Behram, du moubadan et du hibou. — Les divers genres d’oppres­sions, d’exactions et d’avanies. # Comment l’office de chambellan s’établit. Il acquiert une grande importance quand l’empire est en décadence. Renseignements additionnels sur l’office de hadjeb. # Comment un empire se partage en deux États séparés. # Quand la décadence d’un empire commence, rien ne l’arrête. # Comment la désorganisation s’introduit dans un empire. # Dans les premiers temps d’un empire, ses frontières ont toute l’étendue qu’elles sont capables de prendre, ensuite elles se rétrécissent graduellement jusqu’à ce que l’empire soit réduit à rien et s’anéantisse. # Comment se forment les empires. # Ce n’est qu’à la longue qu’un empire qui commence fait la conquête d’un empire déjà établi ; il n’y réussit pas (tout d’abord) par la force des armes. # Quand un empire est dans la dernière période de son existence, la population est très nombreuse et les famines, ainsi que les grandes mortalités, sont fréquentes. # La société ne saurait exister sans un gouvernement (sïaça) qui puisse y maintenir l’ordre. La sïaça. — La cité parfaite. — Lettre dans laquelle Taher, le général du khalife abbacide El-Mamoun, prescrit à son fils Abd Allah des règles de conduite. # Sur le Fatémide (qui doit paraître vers la fin du monde). — Diverses opinions qu’on professe à son sujet. — La vérité sur cette matière mise au jour. Traditions relatives au Fatemide attendu, ou mehdî, dont le règne sera celui de la justice. — L’authenticité de ces traditions examinée, d’après les principes et les règles adoptés par les docteurs musulmans. — Traditions relatives à la fin du monde. — La tradition des drapeaux. — Opinions des soufis à l’égard de la venue du Fatémide. — L’aal. — Le sceau des saints. — La brique d’argent. — La brique de la maison. — La brique d’or. — Calculs cabalistiques et astrologiques. — Fausseté de toutes ces opi­nions. — Imposteurs qui se sont donnés pour le Fatémide attendu. # Sur les prédictions qui concernent les dynasties et les nations. — Dans ce chapitre l’auteur parle des melahim (recueils de prédictions) et fait connaître ce que l’on entend par le mot djefr. Explication des termes moneddjem, haceb, dareb el‑mendel, hidthan, etc. — I.es inspirés. — Traditions qui concernent la fin du monde. — Opinion de Soheïli. — Traditions concernant la chute des dynasties. — Le djefr. — Les prédictions des as­trologues sont fondées sur les conjonctions des planètes. — Exposé de leurs opérations. — Le djefr d’El-Hindi. — Livres de l’empire. — Falsification d’un de ces livres, pour ne pas effrayer le khalife abbacide El-Mehdi. — Fragments de poèmes renfermant des prédictions. — Trait de fourberie d’un libraire. — Histoire du soufi El‑Badjerîki.



I N D E X G É N É R A L 1 des P R O L É G O M È N E S d’ I B N K H A L D O U N

I N D E X G É N É R A L 1 des P R O L É G O M È N E S d’ I B N K H A L D O U N
A B C D E F G H I J K L M N O P Q R

I N D E X G É N É R A L 2 des P R O L É G O M È N E S d’ I B N K H A L D O U N

I N D E X G É N É R A L 2 des P R O L É G O M È N E S d’ I B N K H A L D O U N
S T U V W X Y Z



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https://www.youtube.com/watch?v=412mpy3dVHI&feature=youtu.be&t=1295  HISTOIRE DE L'AFRIQUE DU NORD DES ORIGINES A NOS JOURS (cartographie complete)





 Sciences-Fictions-Histoires

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L'ILLUSION DE LA PUISSANCE AMERICAINE

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LA FIN DE L' HEGEMONIE IMPERIALISTE AMERICAINE EST ANNONCEE

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